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La CDT et la FDT rendent le gouvernement responsable de la détérioration de la situation actuelle marquée par un taux de chômage des plus élevés et des hausses successives des prix des produits de première nécessité, et ce en l’absence d’une réelle volonté d’ouvrir un dialogue sérieux, responsable et fructueux avec les partenaires sociaux.
Tout en soulignant que l’Exécutif ne dispose pas de vision politique claire pour faire face aux dysfonctionnements et carences dont souffrent de nombreux secteurs à même de répondre aux attentes urgentes et légitimes des classes laborieuses et de l’ensemble des franges de la société, les deux centrales condamnent l’offensive systématique orchestrée par le gouvernement contre les acquis et droits sociaux, les libertés syndicales, les prélèvements sur les salaires des grévistes, les licenciements abusifs ainsi que la fermeture illégale des unités de production et des sociétés de services.
Les deux centrales ont décidé également de la tenue d’une réunion de leurs conseils nationaux respectifs le samedi 16 mars, en vue d’établir un programme militant qu’exige l’étape actuelle et d’inciter le gouvernement à adopter une attitude positive envers les revendications de la classe ouvrière selon une approche globale.
Le gouvernement qui a réussi à faire des réunions du dialogue social des séances d’écoute et parvenu à gagner plus de temps et à tergiverser pour répondre aux revendications de la classe ouvrière est appelé à asseoir les bases d’un vrai dialogue avec les partenaires sociaux pour apaiser les tensions sociales.
Face à cette politique antisociale, les deux syndicats ont réitéré leur volonté de défendre les acquis, la dignité et les droits de la classe ouvrière.
Par ailleurs, et à l’issue de son 10ème Congrès organisé les 22, 23 et 24 février à Marrakech sous le thème «Tous pour défendre l’école publique, le corps enseignant, les libertés et les droits syndicaux et démocratiques», le Syndicat national de l’enseignement (SNE), affilié à la FDT, a rendu public un communiqué dans lequel il a mis en exergue l’importance de l’élan de coordination, maître mot des actions de la FDT et la CDT.
Tout en exprimant son inquiétude quant à la montée en puissance de la tendance conservatrice du gouvernement, le SNE a appelé à combler le manque criant en ressources humaines, à la mise à niveau des infrastructures de base, à l’ouverture d’un dialogue tripartite sérieux et la mise en œuvre de l’accord du 26 avril 2011, en vue de préserver l’école publique et de lui rendre son aura d’antan.