-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Les membres du Conseil national de la FDT vont débattre de deux points : la situation actuelle et les perspectives d’une part, et les préparatifs pour le 1er mai d’autre part, indique un communiqué de presse. Et concomitamment aux assises de la FDT, la CDT tiendra également un conseil national extraordinaire.
Une réunion s’est tenue, hier au siège de la CDT à Casablanca entre la direction des deux centrales syndicales pour préparer les deux conseils nationaux programmés pour cette fin de semaine.
Par ailleurs, le Syndicat national des collectivités locales (affilié à la FDT) a décidé de porter plainte contre toute décision de procéder à des ponctions sur les salaires des grévistes, et ce pour défendre ce droit constitutionnel, à savoir le droit de grève.
Depuis plusieurs mois, le gouvernement Benkirane a, en effet, utilisé les prélèvements sur les salaires des grévistes comme arme. Son but est de museler les syndicats qui défendent les droits de leurs adhérents comme ce fut le cas dans les secteurs de la justice, de l’enseignement et des collectivités locales. Pour rappel, la grève de la semaine dernière a vu la participation de plus de 60 % des fonctionnaires des collectivités locales au niveau national, et ce malgré les menaces du ministère de l’Intérieur pour les en dissuader. Lors de sa réunion, le Conseil national de ce syndicat a décidé de «mener toutes les formes de protestations pour défendre les droits, les acquis et la dignité des fonctionnaires des collectivités locales». De ce fait, il a délégué au bureau national le choix du moment opportun pour mettre en application cette décision.
La même source a appelé, dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur à s’asseoir à la table de négociations pour discuter de tous les points conflictuels, notamment ceux relevant du respect des libertés syndicales, de la promulgation du statut des fonctionnaires, de l’intégration des licenciés à l’échelle 10 sans condition, de la révision du système des indemnisations ainsi que de l’annulation des décisions des ponctions sur les salaires des grévistes.