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En tout cas, les fonctionnaires qui se sont donné rendez-vous devant le siège du Parlement, veulent bien y croire surtout après toute une série de grèves et autres formes de protestation.
Intervenant à cette occasion, le secrétaire général du Syndicat national des postes et télécommunications, Abdelhamid Fatihi, a rappelé devant les manifestants que leur sit-in ne concernait pas un cahier revendicatif ordinaire, mais visait à défendre un droit que bafouent des responsables hérités d’un temps que l’on croyait à jamais révolu et qui doivent partir pour que le Maroc puisse avancer.
Selon l’intervenant, au moment où le Maroc a opté pour une nouvelle Constitution et après les élections du 25 novembre qui ont donné lieu à de nouvelles orientations pour la consolidation des valeurs démocratiques et de la justice sociale, Itissalat Al Maghrib continue de se comporter, malheureusement, comme une île qui ne ferait pas partie du territoire national, une île dont les responsables ne respectent pas les lois nationales, ne croient pas à la nouvelle ère, ni au contenu de la nouvelle Constitution, encore moins au droit des travailleurs d’IAM à se syndiquer, à faire grève et protester pour recouvrer leurs droits légitimes. IAM, a-t-il poursuivi, est un héritage des années de plomb et ne cadre plus avec les nouveaux changements et les grands chantiers en matière de démocratie et des droits que connaît le Maroc.
« Ce sit-in est le début d’un long et sérieux processus de lutte que nous comptons mener sur différents fronts dont le Parlement, la société civile, la société politique, entre autres, a-t-il souligné.
« Nous porterons la question des violations, des entraves aux libertés syndicales, des provocations, à l’attention des partis politiques, des centrales syndicales, des organisations des droits de l’Homme, de la société civile pour qu’ils assument leur responsabilité historique et luttent contre tous ceux qui entravent le développement du Maroc ». Dans ce cadre, il a fait savoir que les deux syndicats du secteur sont en train de s’orienter vers la création d’une coordination nationale ouverte à tous les citoyens marocains soucieux de défendre les droits et les libertés au sein d’Itissalat Al Maghrib.
Tout en annonçant qu’un programme de lutte sera élaboré par les deux syndicats au cours de cette semaine, M.Fatihi a réitéré l’attachement des fonctionnaires d’Itissalat Al Maghrib à poursuivre leur élan de protestation jusqu’à faire tomber tous les symboles de la prévarication au sein d’IAM.