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Cet orphelinat dénommé Village of Hope (Village de l’Espérance) était à l’origine un abri pour enfants orphelins ou abandonnés créé par deux femmes américaines Emagen Coates et Ellen Doran dans les années 50. Il a finalement été reconnu officiellement comme orphelinat et a obtenu l’autorisation d’agir en tant que tel le 23 août 1999. Les enfants pensionnaires de l’établissement vivaient depuis au sein de familles d’accueil de confession chrétienne au vu et au su des autorités locales et sans qu’il ne soit jamais question d’expulsion.
Les responsables de l’orphelinat soutiennent d’ailleurs qu’ils n’ont jamais cherché à cacher le fait de faire baigner et d’éduquer les enfants pris en charge dans un environnement chrétien. Le programme officiel diffusé par eux stipule même qu’un des objectifs du Village of Hope est de « former adéquatement [les enfants] afin qu’ils puissent retenir les valeurs enseignées qui émanent des Saintes Ecritures ». Les activités de l’orphelinat étaient donc au moins tolérées par les autorités compétentes, qui ont même affirmé qu’il s’agissait d’un établissement réglementaire lorsque la question du Village de l’Espérance a été soulevée il y a plus de cinq ans de cela par les représentants de la presse au niveau de la province d’Ifrane.
Il n’en demeure pas moins que tous les responsables de l’orphelinat ont été convoqués par les autorités d’Azrou et prévenus qu’ils allaient finalement être expulsés du Maroc pour les raisons précédemment évoquées. Une fois leurs avis d’expulsion signés, il leur fut signifié que ceux-ci prenaient effet immédiatement et les dirigeants et résidents de l’hospice furent « escortés » sans délai hors du pays. Ils ne sont cependant pas les seuls dans ce cas puisque pas plus tard que la semaine dernière, des ressortissants coréens à Rabat ainsi que des ressortissants anglais à Tanger et Marrakech ont subi le même sort et ont été expulsés dans des conditions similaires. Naturellement après cette succession d’évènements, une question on ne peut plus simple est posée: pourquoi des mesures aussi soudaines que draconiennes après des années de laxisme et de laisser-faire ?