-
Débat sur le renforcement de la bonne gouvernance dans le monde des affaires
-
Le ministère public appelé à diligenter des enquêtes sur les cas de décès dans les prisons et à en informer la défense et les ayants droit
-
L'Union générale des journalistes arabes réitère son plein soutien à l'intégrité territoriale du Royaume
-
Une cohorte de mouches électroniques, formée et financée par Alger dans le vain espoir de ternir l’image du Maroc. Chimère !
-
Sécurité routière. Omar Hilale lance la campagne globale "De New York à Marrakech"
![Expulsion de Subsahariens vers le Maroc : Le Défenseur du peuple espagnol ouvre une enquête Expulsion de Subsahariens vers le Maroc : Le Défenseur du peuple espagnol ouvre une enquête](https://www.libe.ma/photo/art/default/4702897-7024938.jpg?v=1347028649)
Selon les mêmes sources, le Défenseur du peuple a présenté une lettre au secrétaire d’Etat à la Sécurité dans laquelle il demande des explications concernant les circonstances dans lesquelles s’est produite l’expulsion des sans-papiers vers le Maroc, et ce en vue de savoir si le gouvernement espagnol a commis «des irrégularités» lors de cette opération qui a été conduite, de concert, entre les autorités espagnoles et marocaines.
Certaines organisations de la société civile en Espagne ont dénoncé l’expulsion des sans-papiers d’une manière qui ne respecte pas, selon eux, la loi sur le séjour des étrangers. Selon «El Pais», l’expulsion des étrangers s’est produite «d’une manière collective, ce qui est interdit par la loi qui oblige que l’expulsion soit individuelle et avec l’assistance d’un avocat et interprète».
Les Subsahariens expulsés vers le Maroc ont dénoncé le fait que des agents de la Gardia Civil espagnole ont utilisé des matraques électriques. Mais le ministère de l’Intérieur a rejeté cette accusation. «Il a assuré à El Pais que les plaintes de migrants concernant leur expulsion ne sont pas réelles. Il a souligné que les agents de la Gardia Civil n’ont ni utilisé des matraques électriques, ni ligoté les mains et les pieds des migrants. Mais ce journal a vu comment beaucoup d’entre eux sont arrivés sur les côtes marocaines avec leurs mains ligotées derrière».
Pour sa part, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a interpellé le gouvernement Benkirane et demandé l’ouverture d’une enquête sur ce qu’elle a qualifié comme des «attaques» et du «racisme» à l’égard des Subsahariens.
L’association a condamné également “les vagues d’expulsions et de répressions à l’encontre des migrants d’origine subsaharienne”. Selon elle, ces expulsions s’accompagnent de violences entraînant des “blessures (...) en plus des injures et d’autres formes d’humiliation ainsi que de la privation de soins médicaux”, rapporte l’AFP.