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Cette fois-ci, selon l’Agence France presse (AFP), c’est au tour de la compagnie portugaise Galp Energia (Petróleos e Gás de Portugal) d’acquérir 50% des licences d'exploitation du gisement Tarfaya offshore, auprès de la compagnie d’exploration australienne Tangiers, qui possédait 75% des huit licences existantes.
En effet, Tangiers a cédé ses participations pour un montant de 31,4 millions d'euros, en concédant 25% sachant que les 25% restantes appartiennent à l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM). Du côté de Galp Energia, le coût total de la transaction est estimé à 41 millions de dollars toutes charges comprises.
La compagnie portugaise prévoit également que les réserves récupérables de la zone devraient avoisiner les 450 millions de baril, avec des chances de succès de 21%. Dans ce sens, il est à préciser que le forage du premier puits d'exploitation doit intervenir avant la fin du premier semestre 2014.
D’après ladite source, les termes de cet accord comprennent huit licences d'exploitation, Galp Energia remplacera donc Tangiers en tant qu'opérateur dans cette zone qui se situe pour la plupart à des profondeurs inférieures à 200 mètres et qui couvre 11.281 km2, a précisé le groupe dans un communiqué.
Par ailleurs, Galp Energia est déjà active en Afrique, notamment en Angola et au Mozambique. Elle opère aussi en Amérique latine notamment au Venezuela et au Brésil, où elle détient des participations dans divers projets pétroliers prolifiques. Notons dans ce sens que la semaine dernière, Galp avait conclu un accord avec le Brésil HRT Participacoes SA Petroleo afin d’obtenir une participation de 14% dans trois concessions pétrolières off-shore en Namibie. Elle compte ainsi étendre et diversifier son portefeuille de projets d'exploitation et développer ses compétences techniques en tant qu'opérateur dans des projets offshore en eaux peu profondes.
Certes les efforts entrepris en amont de la filière pétrolière, dans le cadre de la stratégie nationale du secteur des hydrocarbures sont appréciables, même s’ils restent encore perfectibles. Mais en aval, les capacités du Maroc restent assez faibles, l’unique raffinerie du pays a été renforcée, en août 2012, par une nouvelle unité de distillation de pétrole brut ramenant la capacité de raffinage totale du pays à 200.000 barils/jour mais cela reste au-dessous des besoins effectifs du Royaume qui augmentent de plus en plus.