-
Greffiers en grève
-
Un homme arrêté après avoir brisé des vitres de l'ambassade du Maroc en Suède
-
La délégation marocaine réitère les quatre fondamentaux de la position du Royaume au sujet du Sahara marocain, tels que définis par Sa Majesté le Roi
-
Droit d'accès à l'information: Débat institutionnel pour la révision du cadre juridique
-
Le Maroc participe au Caire à une réunion sur le traitement médiatique des questions environnementales
Selon des sources des camps de Tindouf, ceci n’est pas sans rappeler l’affluence des ralliés de l’avant Gdeim Izik. L’exode actuel aurait été concocté dans les bureaux feutrés du général Bachir Tartag, nouveau patron du renseignement militaire algérien (DRS, restructuré) qui a pris ses premiers galons à Tindouf en encadrant le mouvement séparatiste alors embryonnaire.
A noter, par ailleurs que l’Union européenne a exprimé sa grande hésitation quant à l’expédition d’aides alimentaires aux camps de Tindouf.
C’est ce qui ressort d’une déclaration du Haut commissaire européen chargé des aides humanitaires, Hristo Stylianidis, qui a indiqué que l’Exécutif européen ne peut pas effectuer de distributions publiques d’aides sans subir de critiques, rappelant que Bruxelles octroie des aides humanitaires, d’une valeur de 22 millions d’euros, aux camps de Tindouf depuis 1993.
Répondant à certains parlementaires européens qui ont demandé l’augmentation des aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf, le Haut commissaire a précisé que dans une conjoncture où le budget de l’UE est soumis à de fortes pressions, une distribution des aides sans critères de précarité ne peut être considérée comme une opération durable. A ceci s’ajoutent les doutes sur les détournements de ces aides par les dirigeants du Polisario avec la complicité de certains responsables algériens ; détournements qui ont été mis en lumière par l’OLAF et plusieurs autres organisations internationales et qui ont fait l’objet de nombreuses critiques de la part de plusieurs parlementaires européens.
Stéphane Rodriguez, avocat à Bruxelles et professeur à l’Université Paris I, Sorbonne, a consacré plusieurs ouvrages au sujet de ces détournements dont il a suivi le cheminement. Il est parvenu à la conclusion que ces détournements ont été découverts fortuitement par un fonctionnaire européen qui circulait en tant que touriste dans le grand marché de Nouakchott. Il y est tombé sur un produit arborant les douze étoiles de l’UE ; ce dont il a aussitôt informé ses supérieurs et c’est ce fait qui a été à l’origine du rapport de l’OLAF publié en 2015.
Ce rapport a insisté sur le fait que de grandes quantités des aides humanitaires financées par le Haut commissariat de l’Union européenne pour une valeur estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros, ont été détournées et ne sont jamais parvenues à leur destination. M. Rodriguez a indiqué que l’une des principales préoccupations, aujourd’hui, demeure la capacité de déterminer le nombre exact de personnes qui bénéficient de ces aides, imputant la responsabilité de cette situation à l’Algérie.
Pour sa part, l’OLAF a indiqué que les aides ont été attribuées sur la base de chiffres erronés du fait qu’aune opération de recensements n’a été effectuée.