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Agacées par les poursuites et jugements dont ont fait l’objet plusieurs fonctionnaires de la santé, les blouses blanches ont décidé de débrayer pendant 24 heures. Il s’agit là, comme l’indique le communiqué des quatre syndicats les plus représentatifs dans le secteur de la santé, affiliés à la Confédération démocratique du travail, la Fédération démocratique du travail, l'Union générale des travailleurs du Maroc et l'Union nationale du travail au Maroc, d’une grève préventive pour attirer l’attention des responsables sur ce phénomène qui a tendance à s’amplifier. Les syndicats expriment leur surprise et leur colère suite à ce nouveau jugement à l’encontre d’une autre infirmière, en l’occurrence Ouhssaine Fatima qui vient d’être condamnée récemment par le tribunal de Ouarzazate à quatre mois de prison ferme assortie d’une amende de 50 millions de centimes en raison d’une présumée faute professionnelle « commise » en 2009.
Il est à rappeler qu’il y a un mois, une autre infirmière (Darak Fatima) exerçant dans le même hôpital provincial de Ouarzazate, a écopé de cinq mois de prison ferme et d’une lourde amende. Les quatre syndicats enregistrent également non sans surprise et exaspération, l’amplification du phénomène à travers le pays. De Casablanca à El Jadida en passant par Safi, Errachidia et Béni Mellal, pour ne citer que ces villes, les poursuites judiciaires et les jugements pour le même « motif », ont tendance à prendre de l’ampleur. Pire, selon le communiqué syndical, toutes ces affaires font scandale face au mutisme voire à l’indifférence de l’administration et sans aucun soutien de la part de la direction des règlements et contentieux comme si les intéressés exerçaient ailleurs que dans un établissement appartenant à l’Etat. « Les deux collègues devaient être soutenues lors de leurs procès iniques par des avocats spécialisés en la matière, désignés par le ministère de la Santé. C’est scandaleux de voir des infirmières, qui accomplissaient leur devoir, jugées comme de vulgaires criminelles par le Code pénal », ajoute le communiqué. Les syndicats condamnent vivement ces poursuites et le silence des responsables qui ignorent les conditions de travail du personnel de la santé. Ils demandent à l’Etat d’assumer ses responsabilités en assurant une véritable protection et un vrai soutien au personnel de la santé. Dans ce sens, les quatre syndicats réclament une révision de la loi à ce sujet, car cette dernière est jugée obsolète. Enfin, ils se solidarisent avec toutes les victimes de ces poursuites injustes.