-
Nécessité de maintenir l'effort de l'investissement public et favoriser son rôle de levier pour l'investissement privé
-
Maroc-Belgique : Signature à Rabat d'un mémorandum d'entente pour renforcer la coopération dans le domaine judiciaire
-
Mohamed Abdennabaoui : Plus de 4 millions Affaires traitées par les tribunaux du Royaume en 2024
-
El Hassan Daki : L’optimisation des performances passe essentiellement par la mise à niveau institutionnelle et humaine
-
Examen de la coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne
«On en a marre d’être humiliés tous les jours, d’être traités comme des bons à rien. Nous avons notre dignité et on est prêts à payer le prix fort pour la préserver. C’est pourquoi on a organisé cette action appelée «la marche de la dignité», pour dénoncer les comportements immoraux de l’administration», nous a indiqué Azouz El Hadri, secrétaire général du comité de la Coordination nationale des formateurs contractuels.
Selon lui, ces derniers font l’objet, depuis des mois, de discrimination, d’exclusion et d’abus. «La liste des excès commis à notre égard est longue. On ne peut pas tout lister. Moi-même, j’ai été traîné devant les tribunaux. Des collègues de la région de l’Oriental ont été déférés devant la justice sans parler des restrictions imposées par l’Office à notre action syndicale», a-t-il précisé.
Selon lui, le ras-le-bol des contractuels trouve également ses racines dans le désengagement de l’administration des dispositions du protocole d’accord signé entre elle, le ministère de l’Economie et des Finances et la Fédération nationale de la formation professionnelle en juin dernier et qui édicte l’intégration de tous les formateurs contractuels exerçant au sein de l’OFPPT et dont le nombre s’élève à 2404. «Larbi Bencheikh s’est rétracté de ses engagements puisque plusieurs entraves ont été dressées devant l’application dudit protocole. On a constaté que l’administration n’a pas la volonté d’établir une paix sociale réelle et la politique pratiquée aujourd’hui en dit long sur ses intentions», nous a-t-il précisé.
Et que demandent ces formateurs contractuels ? «Que les dispositions du protocole d’accord soient respectées», a lancé notre source. A leur tête, la poursuite de l’opération d’intégration qui doit s’opérer en plusieurs tranches dont la dernière interviendra en décembre 2012. Il y a également la réintégration sans condition des contractuels, licenciés abusivement par l’Office. Dans le cahier revendicatif, il est également question de l’augmentation des salaires, de la régularisation du dossier des retraites et de la couverture sociale.
«Je crois que l’Office doit assumer ses engagements et répondre aux revendications légitimes des formateurs contractuels car nous, on est déterminés à poursuivre la lutte jusqu’au bout», a-t-il conclu.
A rappeler qu’après une série de grèves, de manifestions et de sit-in, les formateurs contractuels ont réussi à arracher un protocole d’entente au titre duquel ces derniers et la direction de l’Office se sont entendus sur la question de la réintégration des enseignants grévistes au sein de l’OFPPT et le paiement de leurs salaires gelés depuis septembre 2010.
Le programme de titularisation devait débuter à partir de cette année et s’étaler sur trois ans. Il concernera les 2.200 personnes recensées jusqu’à aujourd’hui.
Le protocole a réglé également la question du paiement des salaires gelés depuis septembre 2010 et des heures à travailler qui seront limitées à 30 heures par semaine au lieu de 36 proposées par l’administration ou des 26 heures réclamées par les formateurs.
Une issue a été également trouvée concernant le problème des contrats et certains documents administratifs évoqués dans le dossier revendicatif des grévistes, à savoir la couverture médicale et la mutuelle, entre autres.