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Rappelant qu'ils n'ont " jamais hésité à dénoncer les violations de droits de l'Homme quelle qu'en soit la provenance ", ils demandent à la communauté internationale de " rappeler le Polisario et l'Algérie à l'ordre et les mettre devant leurs responsabilités surtout par rapport aux actes de déstabilisation de la région aggravés par l'implication d'éléments terroristes recrutés au Grand Sahara au Sahel pour participer à des actes de barbarie contre les forces de l'ordre et les populations à Laâyoune ".
Ils en donnent pour preuve l'infiltration au camp dit Gdim Izik "de repris de justice, de trafiquants … et de séparatistes " qui " ont instrumentalisé " les " doléances d'ordre purement social à des fins politiques ". " Ces éléments étaient voilés et armés de sabres et de machettes, contrôlant les populations et les détenant en otages " et "bien que le gouvernement ait répondu favorablement à toutes les demandes d'ordre social, ces groupes armés s'entêtaient à maintenir le camp, et à détenir la population en otage, en vue de leurs fins déstabilisatrices ".
" L'infrastructure du camp, la logistique, le déroulement des négociations (entre le gouvernement et les manifestants), la stratégie d'attaque de la ville de Laâyoune et les étrangers impliqués dans ces évènements démontrent clairement l'implication du Polisario, aidé en cela par l'Algérie ", indiquent-ils.
De ce fait, le Polisario (et accessoirement l'Algérie, même si elle se dit " non concernée ") viole ses engagements en faveur de la paix dans la région, au risque de mettre des civils en danger. Et contrairement au Maroc dont la gestion des événements " témoigne de son engagement continu à respecter les droits de l'Homme et à consolider le processus de construction de la démocratie ".
Les signataires de la lettre rappellent également que " le Maroc s'est engagé dans le processus de pourparlers avec le Polisario pour trouver une solution au conflit dans le cadre des Nations unies et dans le respect total du droit international " et "a répondu favorablement aux appels des Nations unies en proposant " le plan d'autonomie avancée au Sahara " susceptible de garantir à la population la gestion autonome des territoires en question tout en garantissant la souveraineté du Royaume ".
Alors que la doctrine internationale en matière d'autodétermination a beaucoup évolué et que " la communauté internationale est de plus en plus convaincue par une solution politique du conflit au Sahara, l'Algérie et le Polisario ne cessent de s'opposer à toute initiative de règlement ". Aussi doivent-ils être mis devant leurs responsabilités.