-
L'essor des technologies au service du sport au Maroc : une révolution en marche
-
Le Raja joue sa dernière chance en LDC
-
Zagora vibre au rythme des "Foulées féminines de la victoire"
-
Chafik El Kettani réélu trésorier général de l’UAJ
-
L'Unité d'intégrité d'athlétisme améliore le classement du Maroc en termes de risque de dopage
Espagne: la sérénité de l'habituée
Vainqueur des deux dernières grandes compétitions internationales, l'Espagne aborde la dernière ligne droite vers l'Euro avec sérénité. Certes, le football espagnol a été vexé d'être privé de la grande finale de Ligue des Champions entre Barça et Real qu'il attendait. Mais cela n'a sans doute pas affecté le moral de la sélection. Les Madrilènes ont pu se consoler avec un titre national conquis de manière brillante et les Blaugrana sauront se remobiliser sur un objectif commun à toute la Roja: devenir la première sélection à réaliser le triplé Euro-Mondial-Euro.
En ce qui concerne son groupe, le sélectionneur Vicente Del Bosque a aussi beaucoup de certitudes. Sergio Ramos, auteur d'une saison époustouflante dans l'axe au Real, devrait être aligné en défense centrale plutôt qu'à droite. Et Jordi Alba, très constant avec Valence, est un successeur convaincant de Capdevila au poste de latéral gauche.
Les nouvelles sont bonnes également en attaque avec les retours en forme de Torres, transparent en début de saison avec Chelsea, et de Pedro, lui aussi longtemps décevant avec le Barça mais qui a su redresser le tir. La seule inconnue concerne toujours David Villa, qui s'est fracturé le tibia gauche en décembre.
L'Allemagne sûre de ses forces
Finaliste de l'Euro en 2008 et demi-finaliste du Mondial sud-africain, l'Allemagne de la génération Lahm-Schweinsteiger veut cette fois-ci repartir avec le trophée. Tous les voyants sont au vert pour le sélectionneur Joachim Löw, qui devrait récupérer la quasi-totalité de ses joueurs cadres et un groupe en pleine confiance.
Bastian Schweinsteiger, longtemps blessé cette saison, a ainsi fait un retour remarqué, réussissant le tir au but décisif qui a qualifié le Bayern pour la finale de la Ligue des Champions. Le défenseur central d'Arsenal Per Mertesacker espère lui être remis avant le début de la compétition.
Avec le Bayern en finale de la Ligue des champions, le Borussia Dortmund de Götze et Hummels sacré champion d'Allemagne et le Real Madrid d'Özil et Khedira champion d'Espagne, la Mannschaft a en outre fait le plein de réussite, et la défaite 2-1 face à la France fin février à Brême semble un lointain souvenir.
Seul souci pour Löw, la présence du Bayern en finale de C1 l'empêchera de disposer de tous ses joueurs pour le stage de récupération en Sardaigne du 11 au 18 mai.
Les Pays-Bas tout pour l'attaque
Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk peut avoir le sourire au vu des prestations de ses attaquants. Robin van Persie vient d'être élu par ses pairs meilleur joueur du championnat d'Angleterre. La star d'Arsenal affiche au compteur 30 buts en 37 journées de Premier League. L'autre buteur Oranje, Klaas-Jan Huntelaar, a brillé avec Schalke 04: 29 buts en Bundesliga. Mais Van Marwijk, adepte du 4-2-3-1, devra choisir entre les deux hommes. Le technicien doit aussi se réjouir du retour en forme de Robben et Sneijder qui avaient tous deux connu une difficile mise en route cette saison. La défense paraît moins rassurante (cinq buts concédés lors des deux derniers matches amicaux face à l'Allemagne et l'Angleterre) et Van Marwijk doit prier pour qu'il n'arrive rien de fâcheux à ses quatre titulaires (Van der Wiel, Heitinga, Mathijsen et Pieters). Ce dernier, blessé à un pied, est d'ailleurs indisponible pour trois semaines.