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Mais qu’a-t-on fait pour que les habitants enclavés au milieu des montagnes puissent faire face à cette situation difficile où le bois de chauffe vaut de l’or et où le ravitaillement en produits de première nécessité devient difficilement accessible ? En fait, rien ! Dans les hauteurs, les habitants grelottent de froid et sont livrés à eux-mêmes pendant que Benkirane & Co se livrent à une gymnastique verbale au Parlement et à travers les médias. Des discours populistes sur une éventuelle réforme de la Caisse de compensation qui préconise, dit-on, une aide directe aux citoyens les plus démunis. Une utopie ou une manigance politicienne ou encore une propagande électoraliste qui ne dit pas son nom.
Il faudrait attendre qu’une catastrophe s’abatte sur une région pour qu’on daigne bouger le doigt et faire de la figuration devant les caméras de la télé. Et la situation devient encore critique lorsqu’on sait que le bois de chauffe n’est plus subventionné, ni par l’Etat ni par les communes ! « On ne pense qu’au bois de chauffe. Nous n’avons pas les moyens de se le payer, donc on prend le risque d’aller chercher quelques bûches en forêt pour sauver notre vie et celle de nos enfants. Le bois de chauffe est trop cher pour nous. C’est désormais un luxe. La tonne de bois coûte entre 1000 et 1200 DH, ce qui n’est pas à notre portée », a affirmé à Libé un habitant des régions montagneuses de la province d’Ifrane. Et cette situation prévaut dans la plupart des hauteurs marocaines lors des saisons glaciales où le bois de chauffe devient plus important que la nourriture devant l’indifférence du gouvernement. Et ce ne sont pas les actions caritatives louables ou encore les projets de l’INDH qui vont résoudre les problèmes de la montagne. En premier lieu, il faut que le bois de chauffe soit subventionné dans ces régions enclavées durant l’hiver dans une large proportion. Il est nécessaire de permettre aux communes voire les obliger à introduire des articles dans leur budget pour subventionner le bois de chauffe. On a souvent vu que des présidents de communes rurales se permettent l’acquisition de luxueuses berlines ou de somptueuses 4x4 alors qu’ils refusent de subventionner le bois de chauffe en faveur des citoyens démunis.