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La consommation d’insectes serait ainsi une solution pour la planète à plus d’un titre, selon la FAO. Elle serait une réponse possible à l’augmentation du nombre d’habitants sur Terre, environ 2,3 milliards de plus en 2050, notamment pour sa richesse en protéines. C'est aussi une alternative à l’élevage de bétail, responsable de 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Puisque les besoins en élevage pourraient doubler au cours des quarante prochaines années avec comme conséquence, la déforestation massive, il devient crucial de trouver d’autres moyens pour se nourrir. Autant donc se rabattre sur les insectes car le choix est fort diversifié. Et pour cause, selon une étude de l’Université de Wageningen aux Pays-Bas, il existe pas moins de 1900 sortes d’insectes comestibles, des scarabées aux libellules en passant par les grillons, les œufs de fourmis et les larves de papillons.
Il va sans dire que comme pour d'autres types d'aliments, l'hygiène est un aspect important à respecter dans les processus de production, de transformation et de préparation des aliments afin d'éviter le développement de bactéries et d'autres microorganismes susceptibles de nuire à la santé humaine. Les normes de sécurité alimentaire peuvent être étendues de manière à inclure les insectes et les produits à base d'insectes. Quant aux normes de contrôle qualité le long de la chaîne de production, elles joueront un rôle majeur pour susciter la confiance du consommateur envers les aliments contenant des insectes ou dérivés d’insectes et destinés à la consommation humaine ou animale.
Le Maroc ne semble pas concerné par cette alternative. Tant que Dame nature daigne le couvrir de ses bienfaits, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Encore cette année, les autorités publiques sont sur un petit nuage. Et pour cause, les prévisions pour la campagne agricole, plus qu’optimistes avoisinent les 97 millions de quintaux. Alors que demande le peuple ? Le menu insectes, ce n’est pas pour demain.