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En effet, mardi, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, Mohamed Mellal a mis l’accent sur la détérioration continue de la situation sanitaire et la dégradation de la qualité des soins dans la province d’Essaouira. Tout en exposant l’état de précarité dans le secteur particulièrement dans le monde rural dans ladite province, il a tenu à rappeler quelques cas qui ont coûté la vie à des citoyens qui auraient pu être sauvés si la région disposait de services sanitaires de proximité.
Pour sa part, Ibtissam Merras, s’est interrogée sur les moyens de renforcer les approches régionales en vue d’accéder aux services de santé, tout en citant nombre d’exemples dramatiques enregistrés dans les provinces d’Al Hoceima et de Nador. Suite à l’intervention du parlementaire socialiste, le ministre de la Santé a reconnu le manque criant dont souffre le secteur au niveau des ressources humaines et matérielles et les dysfonctionnements dont pâtit tout le système de santé.
Quant à Hanane Rihab, elle a interpellé le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid, sur l’absence de mise en œuvre des recommandations du Conseil national des droits de l’Homme relatives à la situation de la femme. Elle a interrogé le gouvernement sur les mesures qu’il compte prendre dans ce cadre, d’autant plus que le département de tutelle s’est engagé à donner des réponses à propos des recommandations de la dernière réunion de Genève.
La députée a également tenu à souligner que la lutte contre la violence faite aux femmes dépend d’un système juridique nécessitant des amendements urgents.
Prenant la parole, Mustapha Ramid a fait savoir que 244 recommandations ont été adoptées par la réunion de Genève. Celles-ci concernent tous les domaines dont celui des droits de la femme et notamment la loi relative à la lutte contre la violence faite aux femmes adoptée par la Chambre des représentants et soumise actuellement devant la Chambre des conseillers, a-t-il précisé. Et de poursuivre que ladite loi est faite pour répondre aux attentes des défenseurs des droits de l’Homme et de la communauté internationale pour la protection des femmes contre la violence.