-
Retenue à la source TVA : La DGI rappelle l'entrée en vigueur des dispositions à compter du 1er juillet
-
Doing Business in TTA: L’écosystème du CRI dévoile à Valence son offre territoriale pour l’investissement
-
El Jadida : Les innovations managériales au centre du 3ème colloque international de l'Université Chouaib Doukkali
-
Marché des changes (27 juin-03 juillet) : Le dirham se déprécie de 0,93% face à l'euro
-
Les économies émergentes continueront de tirer les marchés agricoles au cours de la prochaine décennie (TITRE)
Selon les données préliminaires des comptes nationaux publiées ce vendredi par l'Institut national de la statistique (INE), l'activité économique a été stimulée au deuxième trimestre de l'année tant par la consommation que par l'investissement, contrairement à la baisse des exportations et des importations, rapporte la MAP.
Concrètement, la consommation des ménages a augmenté de 1,6 % entre avril et juin, après deux trimestres négatifs, tandis que les dépenses publiques ont progressé de 1,5%, contre une baisse de 1,6 % au trimestre précédent.
L'investissement, quant à lui, a mis le pied sur l'accélérateur et a enregistré une croissance trimestrielle entre avril et juin de 4,6%, soit près de trois points de plus qu'au trimestre précédent et sa plus forte hausse depuis le troisième trimestre 2020, tirée notamment par l'investissement en logement qui a progressé de 7,3%, contre une hausse de 0,9% au trimestre précédent.
La bonne performance de la demande intérieure au deuxième trimestre contraste avec celle du secteur extérieur. Les exportations ont chuté de 4,1% en glissement trimestriel et les importations se sont contractées de 1%, contre des hausses respectives de 5,6% et 2,7% au premier trimestre de l'année.
La première vice-présidente et ministre de l'Économie, Nadia Calviño, a souligné que l'économie espagnole a maintenu une "croissance solide" au cours du premier semestre.
Par secteur économique, la construction a tiré la croissance au deuxième trimestre, avec une augmentation de sa valeur ajoutée brute (VAB) de 2,8% par rapport au trimestre précédent, suivie par les services (+1%). En revanche, l'agriculture et l'industrie sont devenues négatives, avec des baisses respectives de 8,4% et 1,6%.
En glissement annuel, le PIB a augmenté de 1,8% au deuxième trimestre, contre 4,2 % au premier trimestre. Il s'agit du taux le plus modéré en glissement annuel depuis le premier trimestre 2021. Selon l’INE, la demande nationale a contribué pour 1,5 point à la croissance du PIB en glissement annuel au deuxième trimestre, soit un dixième de point de plus qu'au trimestre précédent, tandis que la demande extérieure a contribué pour trois dixièmes, soit 2,5 points de moins qu'au trimestre précédent et sa plus faible contribution depuis deux ans.