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Depuis mai dernier, ces chercheurs mènent une mission interdisciplinaire dans le cadre d’une expédition scientifique dénommée « Expédition Tara Méditerranée » qui fera escale à Tanger du samedi 1er au jeudi 6 novembre prochain.
Cinq ans après son premier passage pendant l’expédition Tara Océans, la goélette revient au Maroc pour une mission tout aussi importante. En effet, plusieurs activités seront organisées durant l’escale tangéroise en vue de sensibiliser le grand public sur le danger des pollutions en Méditerranée. Outre la visite de la goélette avec l’équipage, prévue le samedi 1er au quai du môle de commerce, une rencontre avec la presse sera tenue lundi 3 au quai T5, en présence du capitaine de Tara, Martin Hertau.
Le programme prévoit également, dans la journée de mercredi 5, à la Cinémathèque de Tanger, un atelier de rencontres citoyennes et d’organisations environnementales sur les principaux enjeux environnementaux en Méditerranée ainsi qu’une conférence sur le thème: « Pollutions en Méditerranée: services rendus par les organismes vivants ».
Coordonnée par le Laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-mer (Université Pierre et Marie Curie et CNRS), en France et l’Université du Michigan aux États-Unis, la mission Tara vise à «mieux comprendre les impacts du plastique au niveau de l’écosystème méditerranéen», indiquent les organisateurs.
Cette mission permet aussi de «faire le point de la contamination par les plastiques en mer et évaluer à quel point les organismes vivants peuvent naturellement ‘rendre service’ à l’homme pour dépolluer la Méditerranée», ajoutent-ils. Et donc, d’«envisager des solutions» adéquates pour cette région qui, rappelons-le, abrite 8% de la diversité biologique marine.
« Cette mission comporte à la fois un volet scientifique sur la pollution plastique et un volet de sensibilisation sur les nombreux enjeux environnementaux liés à la mer Méditerranée », expliquent les promoteurs de cette expédition.
La mission des scientifiques à bord de Tara vise également à «quantifier les fragments de plastique, ainsi que leur taille et poids. Elle qualifie aussi les matières plastiques (ainsi que les polluants organiques liés au plastique) qui se répandent en mer », indique-t-on.
« Encore inconnus, de véritables écosystèmes microscopiques et macroscopiques (bactéries, protozoaires, micro-algues, crustacés, mollusques, etc.) se développent à la surface de ces fragments de plastique posant des questions sur l’entrée probable de ces polluants dans la chaîne alimentaire ».
Il est à rappeler qu’environ 450 millions d’habitants vivent sur les zones côtières de la Méditerranée.
Notons que les partenaires de l’escale à Tanger sont le Consulat général de France à Tanger, la Cinémathèque de Tanger, l’Agence nationale des ports, le Centre national pour la recherche scientifique et technique et l’Association marocaine pour un environnement durable.