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«Comment le président qui a dûment signé le titre de mandatement à travers lequel la société présidée par un membre de sa majorité, a reçu le montant de 79.932 DH, peut-il méconnaître à qui il avait affaire ? », s’est interrogé un membre de l’opposition brandissant un procès-verbal de ladite société daté du 10 février 2009, c'est-à-dire une année avant la session ordinaire du conseil municipal, lequel PV indique clairement que le président n’est autre que H-A, membre du conseil.
L’autre violation est que le président et ses acolytes confirment que ces pièces de rechange acquises dans le cadre de ce bon de commande sont toutes de bonne occasion, ce qui est contraire aux clauses de la loi sur les marchés publics stipulant que toute pièce achetée doit présenter une garantie. L’un des membres de cette majorité PJD a vertement dit lors de cette session, comme cela est noté dans le PV, que « la maison Kia ne dispose pas d’un siège social au Maroc, d’où le recours aux pièces de rechange de bonne occasion »! Selon une plainte déposée auprès du procureur général du Roi près la Cour d’appel d’Errachidia, « ces agissements en dehors de la loi démontrent clairement le clientélisme et l’abus de pouvoir de la part de la présidence du conseil, ainsi que le défi à la loi, le déni des droits des citoyens et le manque d’éthique ».
Selon deux bons de commande 29/30, en une année, deux voitures de marques Peugeot 205 et Kia auraient bénéficié respectivement de 35 et 23 interventions pour procéder à des réparations ou à un rechange de pièces !! « On aurait mieux pensé à l’achat de trois ou quatre nouvelles voitures, c’est bizarre… », a commenté un détracteur du président.
Les deux membres du PJD ont abondé dans l’erreur, le secrétaire adjoint, bénéficiaire des deux bons de commande, par le fait qu’il ait acquis automatiquement après avoir reçu le montant du susdit de la part de la municipalité, une parcelle de terrain, en vue d’y construire une usine de briques, alors que le président, complice avéré, n’a pas tardé à accorder l’autorisation de clôturer ce terrain (autorisation N° 08/2010), bien qu’il se soit avéré par la suite que le terrain en question relève des compétences territoriales et administratives d’une autre commune rurale. D’ailleurs, l’autorisation est presque la seule signée par le président en personne au lieu de son adjoint.