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«Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation de peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile », ajoutait-il. « Des millions de personnes vivent ici, en France, mais ne veulent pas vivre à la française. » Il faisait alors la promotion de son livre Le Suicide français. La polémique ayant suivi ces propos avait conduit i-Télé à arrêter sa collaboration avec le chroniqueur il y a un an.
Dans son réquisitoire, la procureure Annabelle Philippe a estimé que ces propos « stigmatisants», « sans nuance», visaient «l’ensemble de la communauté musulmane». Les propos de M. Zemmour, «récidiviste», «très écouté, très entendu», a souligné la magistrate, ont «pour objet principal d’opposer les musulmans et les Français». «On peut se demander» s’il n’a pas «pour but de la mettre en place, cette guerre civile » qu’il prophétise, « de mettre en place tout ce qu’il faut pour y arriver », a-t-elle ajouté.
L’animateur a en outre été condamné à verser, selon les cas, 1 ou 1.000 euros de dommages et intérêts à des associations partie civile, comme SOS-Racisme ou la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), auxquels s’ajoutent les frais de justice. Pour Me Sabrina Goldman, avocate de la Licra, ce jugement «reconnaît une nouvelle fois qu’Eric Zemmour est un propagateur de haine ».
Dominique Sopo, le président de SOS-Racisme, s’est félicité que la justice ait rappelé que «la liberté d’expression» n’est pas « la liberté de propager la haine».