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Baby Gunner au profil prometteur, Nacer Barazite n'a jamais vraiment pu obtenir du temps de jeu en équipe première chez les Gunners. Du coup, c'est à l'Austria Vienne que le joueur à vocation offensive a posé ses valises. Pour Foot Mercato, Barazite fait le point sur son parcours, son arrivée en Autriche et ses ambitions pour l'avenir.
Nacer Barazite a été convoqué dans la liste des 32 d’Eric Gerets avant d’être éloigné du groupe qui fera le voyage à Dakar pour le match amical qui opposera le 10 août prochain le Sénégal au Maroc.
Foot Mercato : Tout d’abord Nacer, comment allez-vous ?
Nacer Barazite :Je vais bien merci. Je me sens bien pour le moment. Je vis à Vienne, en Autriche. Je suis très heureux ici, c’est une belle ville, les gens sont sympas. Tout va bien aussi niveau football, donc je suis très heureux.
Pour ceux qui ne vous connaitraient pas parfaitement, pourriez-vous nous raconter votre parcours ?
Je viens des Pays-Bas. Je suis né là-bas, j’ai grandi là-bas. À mes 16 ans, je suis venu jouer à Londres, à Arsenal. J’ai joué-là bas pendant 5 ans, et entre temps je suis parti en prêt à Derby County et au Vitesse Arnhem. Je viens de signer pour l’Austria Vienne. Je joue maintenant ici.
Quelles sont vos principales caractéristiques sur le terrain ?
Je dirais que je suis un joueur technique, j’aime avoir le ballon. J’ai une bonne vitesse ballon au pied, j’ai une bonne vision du jeu, je peux marquer des buts. Et puis physiquement, je pense que je suis plutôt puissant. Voilà un peu ce que je dirais.
Avez-vous des modèles, ou tout du moins des joueurs qui vous inspirent ?
Quand j’étais plus jeune, c’était Zinedine Zidane. Roberto Baggio était aussi une source d’inspiration pour moi. Et parmi les joueurs qui jouent actuellement, je dirais Cristiano Ronaldo.
Vous avez donc rejoint Arsenal à 16 ans. Pourquoi ce choix ? D’autres clubs vous tournaient-ils autour ?
Oui, il y avait d’autres clubs aux Pays-Bas. Je dirais que les plus grands clubs hollandais me suivaient. Mais quand Arsenal s’est positionné, la décision a été simple. C’est un grand club, avec de grands joueurs, pour moi tout était clair.
Malheureusement, vous n’avez pas pu avoir énormément de temps de jeu à Arsenal. Avec le recul, regrettez-vous d’avoir signé chez les Gunners ?
Non, je n’ai pas de regrets. Je pense que je me suis fait un nom à Arsenal. J’ai joué quelques matches en équipe première, et je n’ai pas démérité. Après, j’ai pu aller à Derby County qui est un bon club. Ça m’a donné l’opportunité de me faire connaître d’autres clubs. Je ne regrette pas d’avoir rejoint Arsenal. J’ai beaucoup appris, j’ai côtoyé de grands joueurs, des gens bien. Pas de regrets.
Aviez-vous eu des discussions avec Arsène Wenger concernant votre situation ?
Oui. J’ai eu une conversation avec lui. Je voulais avoir une chance de jouer en équipe première. Il m’a dit d’être patient. Mais comme j’avais 19 ans, presque 20, c’était dur pour moi de rester patient. J’avais besoin de jouer au football en équipe première. Jouer en équipe première à Derby County et ensuite retourner à Arsenal et ne pas pouvoir enchaîner, c’était difficile. Je lui ai donc demandé de me laisser partir en prêt. Il a accepté. Après l’expérience peu concluante au Vitesse, j’avais peu de chances de jouer à Arsenal en équipe première. J’ai donc décidé de partir.
Vous avez évolué aux côtés de nombreux jeunes talents comme Gilles Sunu, Francis Coquelin ou Fran Merida. Êtes-vous toujours en contact avec eux ?
Oui. J’ai vraiment une relation forte avec Gilles Sunu, surtout quand on était là-bas. On était de bons amis, on était toujours ensemble. Maintenant, comme je suis en Autriche, c’est plus compliqué pour se voir. Mais on reste en contact, notamment par téléphone.
Vous êtes allé en prêt à Derby County et au Vitesse Arnhem. Que retirez-vous de ces deux expériences ?
Pour ce qui est de Derby County, ça a été une très bonne expérience pour moi. J’ai dû jouer 38 matches, j’ai fait une bonne saison. J’ai pu jouer trois fois contre Manchester United, ça a été une bonne expérience. À seulement 18 ans, c’était vraiment bien pour moi. Pour ce qui est du Vitesse, je n’y ai passé que quatre mois et j’ai eu trois managers différents, virés à chaque fois. C’était très dur pour moi, car j’avais à chaque fois trois avis différents. J’ai joué les premiers matches, et ensuite l’expérience n’a pas été très bonne. Je dirais que Derby County a été une bonne expérience, un peu moins pour le Vitesse.
Vous êtes aujourd’hui à l’Austria Vienne. Pourquoi avoir rejoint cette équipe ?
Déjà, je voulais faire le bon choix. Je veux jouer toutes les semaines. On ne sait jamais si on est titulaire, mais disons qu’ici j’avais une bonne chance de pouvoir jouer chaque semaine, de pouvoir être en vue. Pour le moment, tout se passe très bien. Grâce à ce transfert, je peux être vu d’autres clubs, d’autres championnats. On voit souvent des joueurs performants en Autriche aller en Italie, en Espagne, en Allemagne, ou en France. C’est une bonne opportunité pour moi.
Avez-vous été sollicité par d’autres clubs ?
Il y avait des rumeurs, mais rien de vraiment concret. Il y avait des petites discussions avec des clubs, que ce soit notamment en Angleterre, aux Pays-Bas ou même en France. Mais ça n’a jamais vraiment été très concret.
Pensez-vous rester à Vienne sur la durée ou pourriez-vous vous laisser séduire par un autre challenge ?
NB : Pour le moment, tout se passe bien ici pour moi. Je joue tous les matches. On est en tour préliminaire de l’Europa League, j’ai marqué trois buts en deux matches. Pour moi, c’est très bien. On commence la saison en championnat, pour le moment tout se passe bien. Il y a une petite effervescence ici autour de moi, ça me rend vraiment heureux.
Vous avez joué aux Pays-Bas, en Angleterre et maintenant en Autriche. Seriez-vous intéressé par une expérience en France ?
J’étais très proche de Gilles Sunu à Arsenal. Du coup, on regardait souvent les matches de Ligue 1. Gilles Sunu a également joué en Ligue 1 la saison passée sous forme de prêt, donc j’ai suivi le championnat français avec attention. J’aime le championnat français, les clubs français que ce soit le Paris Saint-Germain, Bordeaux, Marseille, toutes ces équipes. Ce sont des clubs intéressants, et le championnat est très coté en Europe.
Vous avez d’ailleurs confié qu’il y avait des rumeurs vous envoyant en France. Quels étaient les clubs intéressés ?
C’était Monaco. On a parlé avec eux, mais ça n’a pas débouché sur du concret. Mais on a parlé avec Monaco.
Nacer Barazite a été convoqué dans la liste des 32 d’Eric Gerets avant d’être éloigné du groupe qui fera le voyage à Dakar pour le match amical qui opposera le 10 août prochain le Sénégal au Maroc.
Foot Mercato : Tout d’abord Nacer, comment allez-vous ?
Nacer Barazite :Je vais bien merci. Je me sens bien pour le moment. Je vis à Vienne, en Autriche. Je suis très heureux ici, c’est une belle ville, les gens sont sympas. Tout va bien aussi niveau football, donc je suis très heureux.
Pour ceux qui ne vous connaitraient pas parfaitement, pourriez-vous nous raconter votre parcours ?
Je viens des Pays-Bas. Je suis né là-bas, j’ai grandi là-bas. À mes 16 ans, je suis venu jouer à Londres, à Arsenal. J’ai joué-là bas pendant 5 ans, et entre temps je suis parti en prêt à Derby County et au Vitesse Arnhem. Je viens de signer pour l’Austria Vienne. Je joue maintenant ici.
Quelles sont vos principales caractéristiques sur le terrain ?
Je dirais que je suis un joueur technique, j’aime avoir le ballon. J’ai une bonne vitesse ballon au pied, j’ai une bonne vision du jeu, je peux marquer des buts. Et puis physiquement, je pense que je suis plutôt puissant. Voilà un peu ce que je dirais.
Avez-vous des modèles, ou tout du moins des joueurs qui vous inspirent ?
Quand j’étais plus jeune, c’était Zinedine Zidane. Roberto Baggio était aussi une source d’inspiration pour moi. Et parmi les joueurs qui jouent actuellement, je dirais Cristiano Ronaldo.
Vous avez donc rejoint Arsenal à 16 ans. Pourquoi ce choix ? D’autres clubs vous tournaient-ils autour ?
Oui, il y avait d’autres clubs aux Pays-Bas. Je dirais que les plus grands clubs hollandais me suivaient. Mais quand Arsenal s’est positionné, la décision a été simple. C’est un grand club, avec de grands joueurs, pour moi tout était clair.
Malheureusement, vous n’avez pas pu avoir énormément de temps de jeu à Arsenal. Avec le recul, regrettez-vous d’avoir signé chez les Gunners ?
Non, je n’ai pas de regrets. Je pense que je me suis fait un nom à Arsenal. J’ai joué quelques matches en équipe première, et je n’ai pas démérité. Après, j’ai pu aller à Derby County qui est un bon club. Ça m’a donné l’opportunité de me faire connaître d’autres clubs. Je ne regrette pas d’avoir rejoint Arsenal. J’ai beaucoup appris, j’ai côtoyé de grands joueurs, des gens bien. Pas de regrets.
Aviez-vous eu des discussions avec Arsène Wenger concernant votre situation ?
Oui. J’ai eu une conversation avec lui. Je voulais avoir une chance de jouer en équipe première. Il m’a dit d’être patient. Mais comme j’avais 19 ans, presque 20, c’était dur pour moi de rester patient. J’avais besoin de jouer au football en équipe première. Jouer en équipe première à Derby County et ensuite retourner à Arsenal et ne pas pouvoir enchaîner, c’était difficile. Je lui ai donc demandé de me laisser partir en prêt. Il a accepté. Après l’expérience peu concluante au Vitesse, j’avais peu de chances de jouer à Arsenal en équipe première. J’ai donc décidé de partir.
Vous avez évolué aux côtés de nombreux jeunes talents comme Gilles Sunu, Francis Coquelin ou Fran Merida. Êtes-vous toujours en contact avec eux ?
Oui. J’ai vraiment une relation forte avec Gilles Sunu, surtout quand on était là-bas. On était de bons amis, on était toujours ensemble. Maintenant, comme je suis en Autriche, c’est plus compliqué pour se voir. Mais on reste en contact, notamment par téléphone.
Vous êtes allé en prêt à Derby County et au Vitesse Arnhem. Que retirez-vous de ces deux expériences ?
Pour ce qui est de Derby County, ça a été une très bonne expérience pour moi. J’ai dû jouer 38 matches, j’ai fait une bonne saison. J’ai pu jouer trois fois contre Manchester United, ça a été une bonne expérience. À seulement 18 ans, c’était vraiment bien pour moi. Pour ce qui est du Vitesse, je n’y ai passé que quatre mois et j’ai eu trois managers différents, virés à chaque fois. C’était très dur pour moi, car j’avais à chaque fois trois avis différents. J’ai joué les premiers matches, et ensuite l’expérience n’a pas été très bonne. Je dirais que Derby County a été une bonne expérience, un peu moins pour le Vitesse.
Vous êtes aujourd’hui à l’Austria Vienne. Pourquoi avoir rejoint cette équipe ?
Déjà, je voulais faire le bon choix. Je veux jouer toutes les semaines. On ne sait jamais si on est titulaire, mais disons qu’ici j’avais une bonne chance de pouvoir jouer chaque semaine, de pouvoir être en vue. Pour le moment, tout se passe très bien. Grâce à ce transfert, je peux être vu d’autres clubs, d’autres championnats. On voit souvent des joueurs performants en Autriche aller en Italie, en Espagne, en Allemagne, ou en France. C’est une bonne opportunité pour moi.
Avez-vous été sollicité par d’autres clubs ?
Il y avait des rumeurs, mais rien de vraiment concret. Il y avait des petites discussions avec des clubs, que ce soit notamment en Angleterre, aux Pays-Bas ou même en France. Mais ça n’a jamais vraiment été très concret.
Pensez-vous rester à Vienne sur la durée ou pourriez-vous vous laisser séduire par un autre challenge ?
NB : Pour le moment, tout se passe bien ici pour moi. Je joue tous les matches. On est en tour préliminaire de l’Europa League, j’ai marqué trois buts en deux matches. Pour moi, c’est très bien. On commence la saison en championnat, pour le moment tout se passe bien. Il y a une petite effervescence ici autour de moi, ça me rend vraiment heureux.
Vous avez joué aux Pays-Bas, en Angleterre et maintenant en Autriche. Seriez-vous intéressé par une expérience en France ?
J’étais très proche de Gilles Sunu à Arsenal. Du coup, on regardait souvent les matches de Ligue 1. Gilles Sunu a également joué en Ligue 1 la saison passée sous forme de prêt, donc j’ai suivi le championnat français avec attention. J’aime le championnat français, les clubs français que ce soit le Paris Saint-Germain, Bordeaux, Marseille, toutes ces équipes. Ce sont des clubs intéressants, et le championnat est très coté en Europe.
Vous avez d’ailleurs confié qu’il y avait des rumeurs vous envoyant en France. Quels étaient les clubs intéressés ?
C’était Monaco. On a parlé avec eux, mais ça n’a pas débouché sur du concret. Mais on a parlé avec Monaco.