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Mohamed Kerbid, l’entraîneur des cadets du Hassania d’Agadir, est aujourd’hui un homme heureux, car cette année, il a remporté le troisième titre de Champion du Maroc de sa carrière et le deuxième avec le Hassania d’Agadir.
Cette consécration, Mohamed Kerbid la doit surtout à sa compétence, son savoir-faire avec les jeunes, son sérieux, ses grandes qualités humaines et ses gros sacrifices. Le titre national des moins de 17 ans remporté haut la main la saison écoulée, lui a valu les éloges de son club lors d’une réception organisée en l’honneur des champions et de leur staff technique, et ceux de la presse sportive, lors de l’hommage qui lui a été rendu par la rédaction du journal arabophone régional‘’Al Inbiâat’’. Dans l’entretien qui suit, Mohamed Kerbid revient en détails sur le long chemin qui l’a mené des équipes du quartier de Talborjt au Hassania d’Agadir en passant par le Raja d’Agadir, le Difaâ d’Amsernat et le Wydad de Tamraght.
Libé : Tout d’abord, parlez-nous de vos débuts.
Mohamed Kerbid : J’ai débuté au sein des équipes de quartiers en 1978. D’abord comme joueur, puis joueur-dirigeant et enfin entraîneur. Je suis passé par Amal Agadir, Rochd, Badr, Atlas et Pima Talborjt.
On raconte que vous avez été aussi à l’origine de la création d’une équipe de quartier de handball. Qu’en est-il ?
C’est en 1979 que j’ai créé Amal Agadir handball, une équipe, qui a constitué par la suite l’ossature du Raja d’Agadir. Elle était entièrement composée de fils de gendarmes du quartier. Il y avait là, les Belfaïda, Abdessadek , Berkaoui , …Des joueurs qui ont fait les beaux jours de la section handball du RCMA. J’ai aussi constitué la première équipe de football féminin du Raja d’Agadir dont la plupart des filles venaient d’Aït Melloul.
Avant de passer au Hassania d’Agadir vous aviez fait vos preuves chez son voisin, le Raja d’Agadir. Parlez-nous de votre expérience au RCMA.
J’ai rejoint les rangs du RCMA au début de la saison 1980-81. On m’avait alors confié les jeunes du club. Je m’occupais donc des trois catégories. En 1987, j’avais remporté mon premier titre de Champion du Maroc avec les minimes du Raja. Nous avions battu en finale, à Settat, le Hassania de Tanger (4-2). Au début des années quatre-vingt-dix, je suis passé au Difaâ d’Amsernat où on m’a confié les cadets, j’ai également entraîné les seniors pendant deux mois. Cette année-là, nous avions battu le Raja en finale du Championnat du Souss (2 à 0) au stade Abdallah Didi et en plein Ramadan. Malheureusement, nous avions perdu le match sur tapis vert pour une histoire de qualification d’un joueur.
Et après le Difaâ, où êtes-vous allé ?
Au milieu des années quatre-vingt-dix, , je suis allé au Wydad de Tamraght, petite localité de la banlieue d’Agadir, où j’ai entraîné les seniors, puis les juniors. Et après un court passage à l’USP d’Agadir, je suis revenu au Raja où j’ai repris les minimes pour une saison et ensuite les cadets.
Quand avez-vous rejoint le Hassania ?
Au début de la saison 2000-2001. J’ai pris en mains les minimes qui ont d’ailleurs remporté le Championnat du Souss. Ceci, sans parler, bien sûr, des titres régionaux et autres que j’ai remportés jusqu’à maintenant avec les jeunes du Raja ou du Hassania .
On sait qu’en 2002-2003, le Hassania a été sacré Champion du Maroc pour la deuxième année consécutive de son histoire. Mais cette année-là, il a également remporté un autre titre chez les jeunes. Pouvez-vous nous en parler ?
C’est exact. Le Hassania avait remporté le Championnat du Maroc minimes à Rabat contre le MAS. Ce fut mon deuxième titre de Champion avec une équipe de jeunes et le premier avec le Hassania d’Agadir. C’était la génération des Nejdi, Bissati, Daoudi…qui, depuis, ont fait leur chemin.
Et que pouvez-vous nous dire à propos de cette fameuse finale du Championnat du Maroc des moins de 17 ans que vous avez remportée avec le Hassania ?
Je suis très content d’avoir atteint mon objectif. C’est le deuxième titre que je remporte avec une équipe de jeunes de la Gazelle du Souss. Nous avons joué contre le MAS à Casablanca. Et à l’issue du temps réglementaire nous étions à égalité, un but partout (1-1). Mais lors de l’épreuve décisive des tirs au but, le Hassania a marqué 4 penalties et le Moghreb de Fès 2. Score final : 5-3 en notre faveur.
Vous avez entamé récemment une tournée de prospection dans la région. Quel est le but de cette opération ?
Cette opération a commencé le 30 juillet et se poursuivra jusqu’au 10 août 2011. Elle a pour objectif la détection de jeunes talents pour renforcer les équipes de jeunes du club. Elle concerne les jeunes nés en 1995, 1996 et 1997 et touchera les localités suivantes : Tamri et Imsouane et environs; Inechaden-Massa-Sidi Bibi ; Aourir-Tamraght-Taghazout; ElKoléâa-Laâzib; Azrou-Timersit ;Tikiouine-Drarga-Tamaït; Agadir; Tiznit; Ouarzazate; Zagora.
Une dernière question. Avez-vous pensé à consolider votre expérience pratique sur le terrain par une formation théorique appropriée ?
Oui, bien sûr. J’ai suivi cinq stages au niveau de la Ligue du Souss. Et actuellement, je prépare la licence D de la CAF. Car comme vous le savez, pour pouvoir exercer aujourd’hui, on doit obligatoirement être titulaire d’une licence délivrée par la CAF.
Cette consécration, Mohamed Kerbid la doit surtout à sa compétence, son savoir-faire avec les jeunes, son sérieux, ses grandes qualités humaines et ses gros sacrifices. Le titre national des moins de 17 ans remporté haut la main la saison écoulée, lui a valu les éloges de son club lors d’une réception organisée en l’honneur des champions et de leur staff technique, et ceux de la presse sportive, lors de l’hommage qui lui a été rendu par la rédaction du journal arabophone régional‘’Al Inbiâat’’. Dans l’entretien qui suit, Mohamed Kerbid revient en détails sur le long chemin qui l’a mené des équipes du quartier de Talborjt au Hassania d’Agadir en passant par le Raja d’Agadir, le Difaâ d’Amsernat et le Wydad de Tamraght.
Libé : Tout d’abord, parlez-nous de vos débuts.
Mohamed Kerbid : J’ai débuté au sein des équipes de quartiers en 1978. D’abord comme joueur, puis joueur-dirigeant et enfin entraîneur. Je suis passé par Amal Agadir, Rochd, Badr, Atlas et Pima Talborjt.
On raconte que vous avez été aussi à l’origine de la création d’une équipe de quartier de handball. Qu’en est-il ?
C’est en 1979 que j’ai créé Amal Agadir handball, une équipe, qui a constitué par la suite l’ossature du Raja d’Agadir. Elle était entièrement composée de fils de gendarmes du quartier. Il y avait là, les Belfaïda, Abdessadek , Berkaoui , …Des joueurs qui ont fait les beaux jours de la section handball du RCMA. J’ai aussi constitué la première équipe de football féminin du Raja d’Agadir dont la plupart des filles venaient d’Aït Melloul.
Avant de passer au Hassania d’Agadir vous aviez fait vos preuves chez son voisin, le Raja d’Agadir. Parlez-nous de votre expérience au RCMA.
J’ai rejoint les rangs du RCMA au début de la saison 1980-81. On m’avait alors confié les jeunes du club. Je m’occupais donc des trois catégories. En 1987, j’avais remporté mon premier titre de Champion du Maroc avec les minimes du Raja. Nous avions battu en finale, à Settat, le Hassania de Tanger (4-2). Au début des années quatre-vingt-dix, je suis passé au Difaâ d’Amsernat où on m’a confié les cadets, j’ai également entraîné les seniors pendant deux mois. Cette année-là, nous avions battu le Raja en finale du Championnat du Souss (2 à 0) au stade Abdallah Didi et en plein Ramadan. Malheureusement, nous avions perdu le match sur tapis vert pour une histoire de qualification d’un joueur.
Et après le Difaâ, où êtes-vous allé ?
Au milieu des années quatre-vingt-dix, , je suis allé au Wydad de Tamraght, petite localité de la banlieue d’Agadir, où j’ai entraîné les seniors, puis les juniors. Et après un court passage à l’USP d’Agadir, je suis revenu au Raja où j’ai repris les minimes pour une saison et ensuite les cadets.
Quand avez-vous rejoint le Hassania ?
Au début de la saison 2000-2001. J’ai pris en mains les minimes qui ont d’ailleurs remporté le Championnat du Souss. Ceci, sans parler, bien sûr, des titres régionaux et autres que j’ai remportés jusqu’à maintenant avec les jeunes du Raja ou du Hassania .
On sait qu’en 2002-2003, le Hassania a été sacré Champion du Maroc pour la deuxième année consécutive de son histoire. Mais cette année-là, il a également remporté un autre titre chez les jeunes. Pouvez-vous nous en parler ?
C’est exact. Le Hassania avait remporté le Championnat du Maroc minimes à Rabat contre le MAS. Ce fut mon deuxième titre de Champion avec une équipe de jeunes et le premier avec le Hassania d’Agadir. C’était la génération des Nejdi, Bissati, Daoudi…qui, depuis, ont fait leur chemin.
Et que pouvez-vous nous dire à propos de cette fameuse finale du Championnat du Maroc des moins de 17 ans que vous avez remportée avec le Hassania ?
Je suis très content d’avoir atteint mon objectif. C’est le deuxième titre que je remporte avec une équipe de jeunes de la Gazelle du Souss. Nous avons joué contre le MAS à Casablanca. Et à l’issue du temps réglementaire nous étions à égalité, un but partout (1-1). Mais lors de l’épreuve décisive des tirs au but, le Hassania a marqué 4 penalties et le Moghreb de Fès 2. Score final : 5-3 en notre faveur.
Vous avez entamé récemment une tournée de prospection dans la région. Quel est le but de cette opération ?
Cette opération a commencé le 30 juillet et se poursuivra jusqu’au 10 août 2011. Elle a pour objectif la détection de jeunes talents pour renforcer les équipes de jeunes du club. Elle concerne les jeunes nés en 1995, 1996 et 1997 et touchera les localités suivantes : Tamri et Imsouane et environs; Inechaden-Massa-Sidi Bibi ; Aourir-Tamraght-Taghazout; ElKoléâa-Laâzib; Azrou-Timersit ;Tikiouine-Drarga-Tamaït; Agadir; Tiznit; Ouarzazate; Zagora.
Une dernière question. Avez-vous pensé à consolider votre expérience pratique sur le terrain par une formation théorique appropriée ?
Oui, bien sûr. J’ai suivi cinq stages au niveau de la Ligue du Souss. Et actuellement, je prépare la licence D de la CAF. Car comme vous le savez, pour pouvoir exercer aujourd’hui, on doit obligatoirement être titulaire d’une licence délivrée par la CAF.