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A l’occasion de la 28ème édition du Grand Prix Hassan II de tennis, «Libé» s’est entretenu avec El Mostafa
Faiz, secrétaire général de la Fédération Royale
marocaine de tennis.
Dans cet entretien, M. Faiz revient sur
la participation des joueurs marocains en Coupe Davis
et au Grand Prix Hassan II. Il évoque
également les relations entretenues par la Fédération avec les clubs et les parents des joueurs.
Libé : Le tennis a été à l’honneur au cours de ces deux semaines avec la Coupe Davis et le Grand Prix Hassan II. Quelles sont vos impressions ?
Mostafa Faiz : Pour ce qui est de la première semaine, l’équipe du Maroc a joué son match de Coupe Davis contre son homologue monégasque et ce pour le maintien dans le groupe 2 de la zone Euro-Afrique. Il faut reconnaître qu’au vu du classement des joueurs, l’adversaire était mieux placé, mais on a tout mis en place pour remporter cette rencontre devant notre public. Malheureusement, le résultat escompté n’a pas suivi compte tenu que notre n :1, Réda El Amrani, n’était pas disponible, sachant que les deux autres valeurs du tennis national, Mehdi Ziadi et Yassine Idembarek, revenaient de blessure. Ajoutant à cela le désistement de Ziadi, le capitaine de l’équipe a dû faire appel à Anas Fattar qui n’était pas au meilleur de sa forme. La page de Monaco tournée, il faut se mettre d’ores et déjà au travail pour préparer l’avenir et revenir au Groupe 2 et pourquoi pas viser plus haut. A propos du grand Prix Hassan II, on ne s’attendait pas à un miracle. Mais on a tenu à donner une chance aux joueurs marocains de pouvoir jouer dans ce grand tournoi aux côtés de raquettes qui font partie du top cent. On espérait que le déclic se produisait comme ce fut le cas auparavant avec Reda El Amrani qui est arrivé jusqu’en quart de finale. Sauf que la différence entre les niveaux est flagrante. Toutefois, il ne faudrait pas trop charger nos joueurs qui ont fait ce qu’ils pouvaient. Ziadi revenait d’une blessure et a enchaîné Coupe Davis-Grand Prix Hassan II sans avoir assez de temps pour récuper, d’autant plus qu’il a hérité d’un gros morceau, le Français Paul Henri Mathieu qui fut 13ème joueur mondial. Pour Idembarek, le physqique lui a fait défaut face à l’Italien Cippolla qui a sorti au deuxième tour l’Ukrainien Alexandr Dolgopolov, tête de série n : 2 et 21ème ATP. La leçon que l’on doit retenir est que nos joueurs ne prennent pas assez part à des circuits à l’étranger pour gagner de l’expérience et se mettre dans l’ambiance de ces tournois huppés.
Mais il y a quand même le circuit du Morocco tennis Tour qui pourrait apporter un plus, du moins combler ce terrible manque de matches de haut niveau dans les jambes des joueurs du terroir.
C’est ce que nous attendions d’ailleurs de ces tournois au nombre de six Challengers, quatre étapes masculines et deux féminines. Pour l’édition 2012, le niveau a été des plus élevé et le MTT a constitué une entame pour les tournois ayant comme surface la terre battue. Les meilleurs étaient donc là et les tennismen marocains n’ont pu leur tenir tête pour les raisons précitées. Pourvu qu’ils se rattrapent dans les prochains Futures pour grappiller des points et améliorer leur classement.
Quels types de rapports entretient la Fédération avec les clubs de tennis ?
L’on doit se mettre tous d’accord que les clubs sont les piliers du sport. Une instance fédérale ne fait que continuer le travail entrepris par les clubs. Le rôle assigné à une Fédération est de soutenir et encadrer les clubs dans leur exercice. La FRMT et les clubs entretiennent de bonnes relations et nous sommes en train de mettre en place un programme pour accompagner l’ensemble des clubs, de sorte à ce que le projet sportif de ces derniers soit harmonieux avec la démarche et la stratégie de la Fédération.
Qu’en est-il des relations entre Fédération et parents de joueurs ?
Les relations sont excellentes. Il y a des parents qui comprennent et accompagnent la Fédération dans ses efforts de développement et de promotion du tennis et il y a aussi une autre catégorie de parents qui perçoit les choses autrement. Et c’est tout à fait son droit. La Fédération reste ouverte au dialogue et les deux parties doivent fournir davantage d’efforts pour mieux se faire comprendre. Car l’objectif est le même : le bien des tennismen et tenniswomen marocains et la promotion de ce sport.
Faiz, secrétaire général de la Fédération Royale
marocaine de tennis.
Dans cet entretien, M. Faiz revient sur
la participation des joueurs marocains en Coupe Davis
et au Grand Prix Hassan II. Il évoque
également les relations entretenues par la Fédération avec les clubs et les parents des joueurs.
Libé : Le tennis a été à l’honneur au cours de ces deux semaines avec la Coupe Davis et le Grand Prix Hassan II. Quelles sont vos impressions ?
Mostafa Faiz : Pour ce qui est de la première semaine, l’équipe du Maroc a joué son match de Coupe Davis contre son homologue monégasque et ce pour le maintien dans le groupe 2 de la zone Euro-Afrique. Il faut reconnaître qu’au vu du classement des joueurs, l’adversaire était mieux placé, mais on a tout mis en place pour remporter cette rencontre devant notre public. Malheureusement, le résultat escompté n’a pas suivi compte tenu que notre n :1, Réda El Amrani, n’était pas disponible, sachant que les deux autres valeurs du tennis national, Mehdi Ziadi et Yassine Idembarek, revenaient de blessure. Ajoutant à cela le désistement de Ziadi, le capitaine de l’équipe a dû faire appel à Anas Fattar qui n’était pas au meilleur de sa forme. La page de Monaco tournée, il faut se mettre d’ores et déjà au travail pour préparer l’avenir et revenir au Groupe 2 et pourquoi pas viser plus haut. A propos du grand Prix Hassan II, on ne s’attendait pas à un miracle. Mais on a tenu à donner une chance aux joueurs marocains de pouvoir jouer dans ce grand tournoi aux côtés de raquettes qui font partie du top cent. On espérait que le déclic se produisait comme ce fut le cas auparavant avec Reda El Amrani qui est arrivé jusqu’en quart de finale. Sauf que la différence entre les niveaux est flagrante. Toutefois, il ne faudrait pas trop charger nos joueurs qui ont fait ce qu’ils pouvaient. Ziadi revenait d’une blessure et a enchaîné Coupe Davis-Grand Prix Hassan II sans avoir assez de temps pour récuper, d’autant plus qu’il a hérité d’un gros morceau, le Français Paul Henri Mathieu qui fut 13ème joueur mondial. Pour Idembarek, le physqique lui a fait défaut face à l’Italien Cippolla qui a sorti au deuxième tour l’Ukrainien Alexandr Dolgopolov, tête de série n : 2 et 21ème ATP. La leçon que l’on doit retenir est que nos joueurs ne prennent pas assez part à des circuits à l’étranger pour gagner de l’expérience et se mettre dans l’ambiance de ces tournois huppés.
Mais il y a quand même le circuit du Morocco tennis Tour qui pourrait apporter un plus, du moins combler ce terrible manque de matches de haut niveau dans les jambes des joueurs du terroir.
C’est ce que nous attendions d’ailleurs de ces tournois au nombre de six Challengers, quatre étapes masculines et deux féminines. Pour l’édition 2012, le niveau a été des plus élevé et le MTT a constitué une entame pour les tournois ayant comme surface la terre battue. Les meilleurs étaient donc là et les tennismen marocains n’ont pu leur tenir tête pour les raisons précitées. Pourvu qu’ils se rattrapent dans les prochains Futures pour grappiller des points et améliorer leur classement.
Quels types de rapports entretient la Fédération avec les clubs de tennis ?
L’on doit se mettre tous d’accord que les clubs sont les piliers du sport. Une instance fédérale ne fait que continuer le travail entrepris par les clubs. Le rôle assigné à une Fédération est de soutenir et encadrer les clubs dans leur exercice. La FRMT et les clubs entretiennent de bonnes relations et nous sommes en train de mettre en place un programme pour accompagner l’ensemble des clubs, de sorte à ce que le projet sportif de ces derniers soit harmonieux avec la démarche et la stratégie de la Fédération.
Qu’en est-il des relations entre Fédération et parents de joueurs ?
Les relations sont excellentes. Il y a des parents qui comprennent et accompagnent la Fédération dans ses efforts de développement et de promotion du tennis et il y a aussi une autre catégorie de parents qui perçoit les choses autrement. Et c’est tout à fait son droit. La Fédération reste ouverte au dialogue et les deux parties doivent fournir davantage d’efforts pour mieux se faire comprendre. Car l’objectif est le même : le bien des tennismen et tenniswomen marocains et la promotion de ce sport.