-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Deux points majeurs sont au menu et seront soulevés entre la poire et le fromage. D’abord l’absence de réunion du bureau politique du RNI depuis que son leader, devenu chef de la diplomatie, est toujours entre deux avions et la nécessaire désignation d’un remplaçant pour que la machine puisse fonctionner. Ensuite, l’organisation du prochain congrès de cette formation politique qui, conformément à ses statuts et à la loi sur les partis, doit se tenir courant 2016. Le parti fondé par Ahmed Osman, l’ancien Premier ministre et beau-frère de Hassan II, convoquera-t-il son instance suprême avant ou après les élections législatives? C’est toute la question qui se pose à ceux et celles du RNI.
à la tête du RNI
C’est cette décision qui aurait d’ailleurs été prise par le PJD en choisissant de reporter son congrès. Le parti du chef du gouvernement convoquera ses congressistes après le scrutin législatif. Un premier indice est donné par l’ordre du jour du conseil national du parti de la Lampe prévu le 10 janvier et qui ne prévoit plus la fixation de la date du prochain congrès. Les islamistes au pouvoir ont bien l’intention d’y rester. Leur argumentaire est construit autour d’Abdelilah Benkirane dont c’est le deuxième et dernier mandat à la tête du PJD qui doit nécessairement poursuivre les réformes entamées au cours de cette législature. En creux, le populisme de leur leader est en même temps leur meilleur élément de communication. Qui de mieux que lui pour haranguer les foules et ce en l’absence d’un vrai bilan?
le cou aux statuts
Dans cette valse de report, il y a un parti qui ira en congrès début 2016. Le Parti authenticité et modernité convoque, en effet, son instance suprême du 22 au 24 janvier prochain. Elu secrétaire général en février 2012, Mostafa Bakkouri va-t-il briguer un nouveau mandat ? Les supputations vont bon train. Les scénarios de succession se font et se défont. Reste que le PAM a choisi de tenir son 4ème congrès avant les législatives, probablement pour aborder d’une manière différente ce rendez-vous électoral déterminant pour les 5 prochaines années. La commission politique est d’ailleurs en train de plancher sur le volet idéologique de ce parti qui est né électoraliste et dont le cœur voudrait battre à gauche.
Un rendez-vous électoral avant lequel la carte politique semble s’esquisser déjà. L’Istiqlal, dont le congrès devrait se tenir en avril prochain, a marqué ses distances avec le PAM et tend la main aux islamistes du PJD…