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Ce taux est plus élevé en milieu rural qu’en milieu urbain (7,4 contre 4,7 décès pour mille) et parmi les hommes que parmi les femmes (6,5 contre 5,1 pour mille), relève une note d’information du HCP publiée mardi.
Le HCP ajoute que la surmortalité rurale et masculine a, également, été observé en 1986-87 avec un taux de 8,5 pour mille dans les campagnes contre 5,4 dans les villes et 8,1 pour mille pour les hommes contre 6,7 pour les femmes.
Il indique, en outre, que les indicateurs de mortalité de la population en bas âges ont baissé, durant l’année de l’enquête, à 30,2 pour mille, 6,3 pour mille et 36,2 pour mille respectivement pour les quotients de mortalité infantile (0 an), de mortalité juvénile (1-4 ans) et de mortalité infanto-juvénile (0-5 ans) contre 75,7 pour mille, 30,7 pour mille et 104,1 pour mille en 1987.
Pour les enfants de moins de 5 ans, le quotient de mortalité des garçons est de 18 % supérieur à celui des filles, en raison de facteurs biologiques et socioéconomiques, précise la même source.
De même, sous l’impact de facteurs inhérents aux milieux de résidence, la mortalité rurale est plus forte que la mortalité urbaine quel que soit l’âge. Pour les enfants de moins de 5 ans, le quotient de mortalité qui est de 31 pour mille en milieu urbain passe à 42 pour mille en milieu rural, soit une surmortalité rurale de 35 % à raison de 39 % pour les enfants de moins d’un an et de 19 % pour ceux âgés de 1 à 4 ans.
Par ailleurs, l’espérance de vie est de 75 ans en 2009-10 contre 65 ans en 1987 et 47 ans en 1962, indique le HCP qui précise que les femmes vivent, en moyenne, 3 ans de plus que les hommes et les citadins 5 ans plus que les ruraux.