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La décision du ministre de la Justice et des Libertés de défalquer les jours de grève des salaires du personnel de son département continue donc de plus bel de susciter l’ire du Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la FDT.
Dans son communiqué rendu public à l’issue de la réunion tenue samedi 15 décembre 2012, le SDJ dénonce l’exclusion préméditée et injustifiée des techniciens en informatique et comptabilité des derniers examens professionnels qui ont enregistré un taux de boycott, sans précédent, de presque 70%. Il réitère également les revendications du corps du secrétariat-greffe qui portent essentiellement sur l’annulation de la décision anticonstitutionnelle de procéder à des prélèvements sur les salaires des grévistes, le soutien des fonctionnaires classés dans les échelles inférieures pour accéder au logement, et ce à travers la Fondation Mohammadia des œuvres sociales, la révision de la méthodologie d’organisation des examens professionnels et l’annulation de l’épreuve orale.
Pour faire face à l’offensive antisociale du gouvernement et au recours excessif à la violence à l’encontre des fonctionnaires de la justice, le SDJ a décidé aussi d’organiser un sit-in de protestation à Dakhla qui abrite aujourd’hui un nouveau round du dialogue national pour la réforme de la justice.
Par ailleurs, les quatre syndicats les plus représentatifs du secteur de la santé dont celui affilié à la FDT, tout en considérant les entraves à l'exercice du droit syndical et aux protestations pacifiques comme une violation de la loi et des règles organisant et régissant l'action syndicale, ils ont décidé d’organiser aujourd’hui des sit-in à l’échelon national dans et devant les lieux de travail entre 10h et 12h (hôpitaux, délégations, directions, les établissements publics relevant du ministère de la Santé, etc.).
Lesdits syndicats demandent également au gouvernement la restitution des montants prélevés du personnel gréviste, l’opérationnalisation des dispositions de l’accord du 5 juillet 2001 ainsi que la satisfaction des revendications qui sont toujours en suspens.