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Ainsi, après avoir constaté le retard injustifié enregistré par le ministère de l'Education nationale pour répondre au cahier revendicatif des enseignants du supérieur notamment les chercheurs au niveau local, régional et national, le bureau national du SNE Sup a appelé à une grève préventive mercredi 17 février dans l'ensemble des établissements du supérieur et les centres de recherche. Rappelons pourtant, qu'à l'issue de cet accord entre les deux parties, des communiqués conjoints et confirmatifs avaient été publiés respectivement le 30 juin et le 5 novembre 2009 par le département de tutelle.
Par ailleurs, le torchon brûle entre le ministère de l'Education nationale et les enseignants agrégés et ceux titulaires de diplômes supérieurs. A l'issue de l'assemblé générale des enseignants agrégés de la Fédération nationale de l'enseignement (UMT) tenue le 31 janvier, il a été décidé dans un premier temps d’organiser une grève de 48h, pour les 23 et 24 février, accompagnée de sit-in au niveau local et régional. Ces enseignants récidiveront les 18 et 19 mars et tiendront un autre sit-in de protestation devant le siège du ministère de tutelle. Cette grève est une manière, entre autres, de protester et de dénoncer la situation précaire dans laquelle se trouvent les professeurs agrégés, peut-on lire dans le communiqué publié pour la circonstance par le SNE. Ils déplorent l'absence d'un statut, le non-respect des libertés syndicales et des engagements tenus par le département de tutelle.
Evoquant les renvendication de cette catégorie d'enseignants, Abdelaziz Ioui, secrétaire général du Syndicat national de l'éducation (SNE), affilié à la FDT, a indiqué que le statut est à l’origine de tous les problèmes que vit cette catégorie sociale.
Pour leur part, les professeurs titulaires de diplômes supérieurs (promotion 2008), menacent d’observer une grève en raison de la non application du décret du Premier ministre visant la à régulariser la situation des ces professeurs, notamment le changement de leur cadre de professeurs du secondaire et leur avancement à l'échelle 11 à l'instar des promotions précédentes qui ont bénéficié de la même opportunité, d'une manière directe et sans conditions préalables.
Pour Abdelaziz Ioui, ces revendications somme toutes légitimes ont constitué une des revendications des syndicats lors des pourparlers du dialogue social avec le gouvernement. Il a tenu aussi à préciser que si le dossier des professeurs titulaires des diplômes a connu certaines avancées, celui des professeurs titulaires de licences traîne toujours et demande certains éclaircissements de la part du gouvernement.