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Dans son intervention, le secrétaire général du SNE, Abdelaziz Ioui, a exposé les grandes lignes de la politique gouvernementale dans le secteur qui continue, malheureusement, à être marquée par plusieurs dysfonctionnements structurels qui menacent de faire échouer la réforme actuelle. Une opportunité pour expliquer devant l’assistance les vraies raisons de ce débrayage et notamment le projet de budget soumis à l’approbation du Parlement qui ne répond aucunement aux besoins du secteur et risque d’accentuer la crise au sein de l’enseignement public.
Entre autres raisons de cette grève avancées par le SNE, figurent le manque criant en ressources humaines, la non régularisation de la situation de nombreuses catégories dont les enseignants docteurs, les agrégés, les lauréats des centres de formation, les enseignants classés à l’échelle 9, les adjoints techniques et les assistants administratifs.
Pour sortir de la crise, le secrétaire général du SNE a appelé le gouvernement à prendre une décision claire concernant l’enseignement privé qui épuise les compétences du secteur public, et ce à travers l’interdiction des heures supplémentaires. Tout en appelant à l’élaboration d’une véritable solution susceptible de mettre fin aux souffrances du corps enseignant dans le monde rural, le SNE exige du ministère de tutelle d’établir une liste des maladies professionnelles et de les intégrer parmi les maladies reconnues officiellement comme telles.
Le SNE demande également l’ouverture du dossier de la Mutuelle générale du ministère de l’Enseignement et l’opérationnalisation des structures de la Fondation Mohammed VI des œuvres sociales.