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"Il y a des questions en suspens qui touchent au blanchiment d'argent", a déclaré David Green, directeur du Service britannique de la répression des fraudes majeures (SFO), devant la Commission culture, médias et sports du gouvernement britannique. "Il y a un certain nombre de questions que nous nous posons et que nous sommes en train de creuser", a-t-il ajouté, rapporte l’AFP.
Le SFO ne peut pas poursuivre la Fifa, minée par un scandale massif de corruption, selon les lois anti-corruption du pays, mais Green a affirmé qu'il serait en capacité d'agir s'il était avéré que de l'argent blanchi avait transité par le Royaume-Uni.
David Green s'interroge sur l'éventualité que la somme présumée de 270.000 livres (375.600 euros) versée par l'Australie, candidate malheureuse à l'organisation de la Coupe du monde 2022, à l'ancien vice-président de la Fifa Jack Warner, au coeur du scandale, ait pu passer par Londres.
"Je ne peux pas confirmer l'affirmation selon laquelle l'argent est passé par Londres", a-t-il déclaré. "Il est assurément parti de Sydney pour visiblement atterrir à Trinité-et-Tobago".
"Cela pourrait être du blanchiment d'argent, oui. Il est important de savoir si l'argent a transité par Londres", a insisté le dirigeant du SFO. La justice suisse enquête sur la régularité des procédures d'attribution des deux prochaines Coupes du mondes, remportées par la Russie et le Qatar. Depuis mi-octobre, la Fédération allemande (DFB) est à son tour soupçonnée d'irrégularité dans la procédure d'attribution du Mondial-2006 à l'Allemagne, et a nié jeudi l'existence d'une caisse noire ou de pots-de-vin.
L'ancien président du comité d'organisation du Mondial-2006, Franz Beckenbauer, a admis lundi "une erreur" mais assuré qu'il n'y avait "pas eu de voix achetées" au sein de la Fifa.