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L'évolution de la masse monétaire s'est reflétée principalement au niveau des dépôts à vue qui se sont accrus de 3,6% et, dans une moindre mesure, au niveau des comptes d'épargne et des placements à terme qui ont progressé respectivement de 0,9% et de 2,1%. La circulation fiduciaire s'est, en revanche, contractée de 2,4%. Sur l'ensemble de l'année 2009, les concours à l'économie ont marqué une augmentation limitée à 9,1%, contre 22,9% enregistrée l'année précédente. Cette évolution, explique-t-on, a résulté principalement de la baisse de 1% des crédits de trésorerie au lieu d'une progression de 22% un an auparavant et de la décélération des prêts immobiliers et à la consommation, dont le rythme de croissance est revenu respectivement à 12,8% et à 18,8% contre 27,5% pour chacune de ces deux catégories. Pour leur part, les créances nettes sur l'Etat ont augmenté de 6%, en relation avec l'accroissement du portefeuille d'effets publics détenu par les banques. Quant aux avoirs extérieurs nets, ils ont, à l'inverse, accusé un recul de 3,6%, imputable à la contraction tant des avoirs extérieurs nets de la Banque centrale que ceux des banques. Cette évolution des sources de création monétaire s'est traduite par un accroissement de 4,5% de l'agrégat de monnaie M3 contre 10,8% une année auparavant. S'agissant des agrégats de placements liquides, ils ont marqué une hausse de 36,3% contre une baisse de 15,5%, sous l'effet principalement de l'accroissement des titres d'OPCVM obligataires et monétaires, respectivement de 50,5% et de 35,4%. Les titres émis par les OPCVM actions et diversifiés ont, en revanche, diminué de plus de 25%.