-
Tétouan à l’heure de la 12ème édition du festival "Voix de Femmes"
-
Pour la consolidation des liens avec les nouvelles générations des MRE: La SNRT met en lumière l'apport de ses solutions digitales innovantes
-
Colloque sur la création de la culture et la réalisation du développement territorial durable
-
Cinq nouveaux sites africains inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO
A cette occasion, “L’illusionniste” de Sylvain Chomet, d’après un scénario inédit de Jacques Tati, sera programmé en avant-première au Maroc. La projection de ce long-métrage à Meknès, ainsi que dans le Réseau des Instituts français du Maroc par la suite, devait avoir lieu en présence du réalisateur. Ce dernier, qui ne prend pas l’avion, a préféré reporter son voyage, en bateau, au Maroc. Voyage qui nécessite du temps alors que Sylvain Chomet doit se rendre à New York, en bateau toujours, pour la sortie de “L’Illusionniste” aux Etats-Unis.
“L’illusionniste” est l’histoire de deux chemins qui se croisent. Le premier est celui d’un artiste de music-hall vieillissant, contraint de voyager sans cesse plus loin, de ville en village, pour présenter son numéro de magie dans des lieux de plus en plus confidentiels.
Le second est celui d’une jeune fille naïve, Alice, qui possède encore la capacité d’émerveillement de l’enfance. Elle joue à la femme sans réaliser que le jour où il lui faudra quitter l’adolescence approche à grands pas. Touchée par la gentillesse que l’illusionniste lui témoigne, elle décide de ne plus le quitter. Elle ignore encore qu’elle l’aime comme un père. Il sait déjà qu’il l’aime comme sa fille. De la rencontre de ces deux solitudes naîtront des moments magiques et tendres, qui marqueront à jamais ces deux êtres.
Sylvain Chomet est diplômé de l’Ecole supérieure de l’image. Il publie la bande dessinée Le secret des Libellules avant de se lancer dans l’animation à Londres. Puis, il partage à Montpellier, un studio de création graphique avec Hubert Chevillard, Nicolas de Crécy, Eric Larnoy et Corcal. Il est l’auteur du scénario de “Le pont dans le vase” (Glénat) et en partie celui de “Léon la came” (casterman). Au Québec, il réalise, avec de Crécy, le court-métrage “La vieille dame et les pigeons” qui leur vaut “le Grand Prix du court métrage au festival d’Annecy” en 1997 et “une nomination aux Oscars”. Il réalise son premier long-métrage d’animation en 2003: “Les triplettes de Belleville”.
Calendrier :
Jeudi 4 Nov. :IF de Meknès, 10h, 15h et 19h
Mercredi 10: IF de Kénitra, Espace Balzac
Vendredi 12: IF de Casablanca, 19h, Cinéma ABC
Mercredi 24: IF de Rabat, 15h, Salle Gérard Philippe.