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Le rapport du Forum économique mondial, intitulé «La gestion en temps de turbulences», porte sur quatorze critères, dont, entre autres, la réglementation et la législation, l’intérêt pour l’environnement, la sécurité, la santé et l’hygiène, les infrastructures liées au transport aérien, terrestre, aux technologies de l’information et de la communication, la compétitivité en matière de tarifs, le capital humain et les ressources culturelles.
Toutefois, il a mis en exergue les potentialités et les faiblesses de la destination touristique marocaine. En effet, si le Maroc dispose d’une attractivité bien respectée pour le voyage et le tourisme, de l’engagement de son gouvernement pour le développement du secteur du tourisme et de la durabilité environnementale, il faudrait qu’il déploie des efforts considérables dans d’autres domaines, notamment, ceux des ressources humaines, des infrastructures, des technologies de l’information et de communication et des prix appliqués à l’industrie touristique.
En effet, les dernières statistiques publiées par le ministère du Tourisme ont bien démontré que durant les cinq premiers mois de 2009, les recettes en devises générées par le tourisme ont régressé de 16,6% par rapport à la même période de 2008. Il ressort de ces statistiques que le volume de ces recettes a atteint 17.022 millions de dirhams contre 20.410 une année auparavant, soit une baisse de 3,4 milliards de dirhams. De même que «l’évolution mensuelle des recettes voyages a tendance à se redresser au fil des mois passant ainsi de -20% en janvier et -25% en février et à -8% en mai ». Le taux d’occupation enregistré dans les établissements d’hébergement touristique classés a été de l’ordre de 42% pendant la période s’étalant de janvier à mai de l’année en cours. A fin mai 2009, ce taux a baissé de 3 points pour se situer à 42% contre 45% une année auparavant. Selon le ministère de tutelle, «cette légère baisse enregistrée des nuitées à fin mai résulte des performances contrastées, affichées par les différentes destinations touristiques ».
Par ailleurs, pendant la même période, le nombre de nuitées enregistrées a connu un repli de -3% en comparaison avec la même période de l’année précédente. Selon la même source, au cours de cette période, le volume des arrivées aux postes frontières a enregistré une hausse de +10% par rapport à la même période de l’année précédente dont 25% pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE).
En mai 2009, le nombre de nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés a régressé de 2% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette baisse s’explique par les résultats négatifs réalisés par les touristes non-résidents (-5%). Par ailleurs, cette évolution a, en partie, été atténuée par une bonne performance enregistrée par les résidents, dont les nuitées ont augmenté de 7%, selon la même source.
En revanche, d’après le rapport de la banque centrale, le nombre des nuitées concernant le tourisme interne a augmenté de 6%, après une hausse de 12% en 2007, en faveur du développement de l’offre de produits adaptés à la clientèle nationale dans le cadre du plan « Biladi ». Il représente 20,6% du total des nuitées. Par ailleurs, la capacité d’hébergement a été renforcée de près de 9.667 lits et portée à 152.936, dont 48% à Marrakech et à Agadir. Quant au taux d’occupation, qui n’a connu qu’une légère progression depuis le lancement, en 2001, de la vision 2010, il est passé en un an de 48% à 45%, avec un recul au niveau des principales villes touristiques.
De ce qui précède, notre pays a besoin d’adopter une politique cohérente, visant d’une part, l’amélioration de l’image de Maroc comme destination touristique et d’autre part stimuler le tourisme interne.