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Dans une déclaration par bigophone interposé, la directrice chargée de la communication au ministère de l’Education nationale a été autorisée par El Ouafa pour déclarer à «Libé» que le problème des diplômés chômeurs concernés par les affectations au MEN est résolu. « Les candidats retenus viendront tirer au sort leurs affectations le 1er mars prochain et ce, en relation avec les besoins des académies », a-t-elle affirmé.
Elle a expliqué par ailleurs que le retard pris avait un caractère purement administratif. Selon Fatima Ouhami, directrice chargée de la communication au MEN, les services administratifs du département d’El Ouafa avaient besoin de plus de temps pour trier et filtrer les dossiers. Elle a précisé que 122 dossiers ont été retenus après examen alors que dans le groupe des 44 restants, on dénombre des personnes qui ne remplissent pas les conditions nécessaires tandis que d’autres n’ont carrément pas déposé de dossiers.
A en croire ces informations, il s’agit bel et bien d’une bonne nouvelle pour le groupe qui se fait appeler «Cadres de la solution du 1er mars». Si entre-temps El Ouafa ne revient pas sur la décision prise, on aura franchi un premier pas vers l’application totale de l’accord passé entre les hauts cadres au chômage et le gouvernement Abbas El Fassi.
Au niveau des diplômés chômeurs qui campent toujours du côté de la direction des ressources humaines du ministère, c’est du déjà-vu. C’est un autre son de cloche qui se fait entendre. «Les promesses, on n’y croit pas beaucoup avec le gouvernement. C’est un véritable calvaire que nous vivons. Nous voulons du concret. Nous voulons des affectations», explique un diplômé chômeur concerné par ces affectations.
Les concernés sont catégoriques. Pour eux, tous les moyens sont bons pour faire valoir leur droit. Et on redoute le pire avec leur dernière menace d’immolation collective. On se rappelle que pour certains représentants des «Cadres de la solution du 1er mars», présents lors d’une réunion, tenue le vendredi 19 janvier au siège du ministère à Rabat, M. El Ouafa a promis l’ouverture d’une enquête sur la liste d’embauche de 166 personnes, entachée selon les membres du groupe d’irrégularités. En effet, ces derniers ont toujours demandé l’ouverture d’une enquête sur les procédures d’embauche. Ils sont persuadés que les listes ont été établies sur la base de considérations clientélistes et de favoritisme. Ils ont même la certitude que beaucoup de personnes non habilitées ont intégré la Fonction publique en s’appuyant sur leurs réseaux familiaux ou politiques. Et c’est l’entourage de l’ancien Premier ministre qui est mis à l’index. Qu’en pense le chef du gouvernement qui a fait de la lutte contre la prévarication et le favoritisme et l’application de la bonne gouvernance ses chevaux de bataille?