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Devant se rendre à Boujdour où il devait présider une nouvelle session du conseil d’administration de l’Académie régionale, le ministre est descendu d’avion sous les cris de “Repars, tu n’es pas le bienvenu’’. Ce n’était là que le début des protestations qui devaient se poursuivre devant la salle devant abriter la session. Ce mouvement de protestation visait à dénoncer la non-application de l’accord du 30 avril 2010 qui stipulait le paiement des indemnités aux surveillants des examens du baccalauréat. Les protestataires dénonçaient, également, le report de la tenue de la session du conseil d’administration de l’Académie régionale de Laâyoune, au 30 janvier, pendant les vacances d’hiver, évitant de la sorte de rencontrer les enseignants, soulignent des sources syndicales.
Ce fut l’occasion pour les représentants des différentes centrales syndicales d’exprimer leur intention de poursuivre leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications légitimes, estiment-ils. Parmi ces doléances, figuraient notamment le respect des engagements pris et enregistrés dans le procès du 30 janvier 2010, l’achat de bus pour le transport des enseignants et une ambulance, la construction d’un club financée par le budget d’investissements. Les manifestants revendiquent également un périmètre aménagé pour permettre au personnel de l’enseignement de construire des logements décents. Dans un communiqué, les syndicalistes rèclament des précisions sur les milliards dépensés au nom de la famille de l’enseignement.
Les syndicalistes ont, enfin, dénoncé l’absence de volonté politique pour résoudre les dossiers en suspens et le recours aux menaces et aux renvois.
Ce n’est pas la première fois que le ministre reçoit un tel accueil. On diraitqu’il y prend goût.