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Intervenant mercredi à Marrakech lors de l'ouverture d'une réunion de coordination organisée par la présidence du Ministère public, M. Daki a souligné que ce constat exige que les acteurs de la justice pénale traitent avec le sérieux et la rigueur nécessaires les crimes commis, arrêtent leurs auteurs et collectent des preuves à leur sujet, en tenant compte de toutes les dispositions légales qui encadrent les enquêtes pénales, y compris celles liées à la garantie des droits des suspects et des victimes.
Il a ajouté que la réalisation de ces objectifs ne sera possible que si le responsable chargé de l'enquête pénale adhère aux principes d'objectivité et d'impartialité et est imprégné d'une culture des droits de l'Homme permettant aux suspects de jouir de tous les droits garantis par la loi, tout en étant doté aussi d’un sens d'humanité en vue de recevoir les plaignants et les victimes dans les meilleures conditions et de communiquer avec eux dans l’objectif de faciliter l'accès de tous à la justice, en plus d'observer les valeurs éthiques et professionnelles dans l’accomplissement des tâches qui lui sont confiées.
M. Daki a relevé que cette réunion de coordination sur la mise en œuvre des recommandations issues des sessions de formation régionales organisées au profit des responsables du Ministère public, de ses magistrats, des juges d'instruction et des officiers de la police judiciaire (du 24 mai au 14 juillet), qui s'est tenue en partenariat avec la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) et la Gendarmerie Royale, avait pour objectif d’assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations de ces formations, qui ont bénéficié à près de 1.000 participants, parmi lesquels des magistrats du parquet, des juges d'instruction de diverses juridictions, et de responsables de la police judiciaire tant de la DGSN que de la Gendarmerie royale.
Il a souligné que cette réunion, qui vise à examiner les moyens de mise en œuvre des recommandations des sessions de formation régionales et à rechercher des mécanismes de leur application de manière optimale, inaugure une nouvelle étape dans la coordination et l'unification des méthodes de travail entre les composantes de la police judiciaire et du Ministère public.
Le président du Ministère public a relevé que ces formations ont constitué une opportunité pour aborder les contraintes et problèmes qui entravent le bon fonctionnement de la justice pénale au Maroc et limitent son efficacité, ainsi que pour échanger les visions sur les solutions possibles pour les surmonter.