-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Contrairement aux autres ministres délégués dont la mission a été spécifiée lors de leur nomination, le cousin du grand champion du demi-fond ne sait pas encore de quel département il s’occupera au ministère de l’Education nationale. Tout ce qu’il a fait de concret depuis sa toute dernière affectation, c’est que, flanqué de ses proches conseillers et collaborateurs de son ex-ministère, il a squatté des bureaux dépendant du MEN. Locaux qu’occupait l’ancienne secrétaire d’Etat, Latifa Laâbida.
Le problème est que les fonctionnaires de ce département continuent à se poser des questions quant à la nature exacte de sa fonction, et de quel ministre ils dépendront. Quelles sont les directions qui seront rattachées au ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, en l’occurrence Rachid Belmokhtar et quelles sont celles que dirigera le jeune Abdelâdim El Guerrouj du parti du Mouvement populaire qui se fait particulièrement discret ?
Le ministre pour de vrai, c’est bel et bien Belmokhtar. Depuis la nomination de celui-ci, le MEN vit dans une ambiance d’attente. Pas de réunion avec le ministre délégué ni avec les directeurs de divisions. Un calme inquiétant plane sur ce ministère qui a connu lors du gouvernement Benkirane I un mouvement et une activité inhabituels. Pas de communiqué officiel sur tel ou tel problème de l’enseignement. Pas de directives pour les académies et les délégations. Aucune réunion avec les partenaires sociaux. Rien ! Le nouveau ministre de l’Education nationale ne semble pas pressé outre mesure.
Avec le discours Royal du 20 août et la relance du Conseil supérieur de l’éducation, il paraît que le nouveau ministre attend les recommandations de ce dernier pour entamer le programme de la réforme qui est devenue indispensable.
Il est fort probable que le MEN somnolera pendant tout ce temps et que le nouveau ministre se contentera de gérer les affaires courantes. Mais les syndicats ne se laisseront pas faire. Ils se préparent à défendre l’école marocaine et à dénoncer cette léthargie et ce silence assourdissant du MEN.