![Ekramy, gardien d’une lourde tradition Ekramy, gardien d’une lourde tradition](https://www.libe.ma/photo/art/default/6143119-9175942.jpg?v=1387203712)
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Son père, El Shahat Ekramy, est une véritable légende nationale, où il a défendu la cage d’Al Ahly à plus de 300 reprises, et il est considéré comme l’un des meilleurs gardiens africains de l’histoire. Et Sherif, qui a choisi le même poste, est forcément au centre des comparaisons. “Cela dure depuis que j’ai commencé à jouer au football. C’est normal quand on porte ce nom et qu’on fait ce métier”, confie-t-il à FIFA.com.
Professionnel depuis 1992, le portier d’1m91 a appris à faire avec le poids de son patronyme, et y voit même un honneur de pouvoir poursuivre l’œuvre de son père. “C’est une grande responsabilité pour moi de perpétuer ce nom”, admet-il. “Je travaille très dur pour être à la hauteur.” Avec succès puisque, avec le temps et les nombreux succès remportés, le gardien international de l’Egypte est aujourd’hui considéré comme un joueur de talent et pas seulement comme le fils du Monstre africain, ainsi qu’est surnommé son père.
Gardien par défaut
Quant à savoir qui du père ou du fils est le meilleur dans les cages, Sherif refuse de se poser la question. El Shahat défendait les buts d’Al Ahly dans les années 1970 et 1980, et même si Sherif estime que les choses “sont un peu plus difficiles de nos jours”, pas question d’oser la comparaison.
Sherif n’avait cependant aucune envie de se retrouver entre les poteaux, il voulait devenir attaquant. Mais ne parvenant pas à faire ses preuves lors des séances d’entraînement, il adopte alors une autre stratégie. “Mon frère aussi a été gardien pour Al Ahly, alors j’ai décidé de tenter l’expérience et de participer à un entraînement avant de réussir à m’imposer à ce poste”, raconte-t-il.
Il joue au Caire jusqu’en 2005 avant de rejoindre les Pays-Bas et le Feyernoord Rotterdam. Après deux autres escales sous les couleurs du MKE Ankaragücü, en Turquie, et du club égyptien d’El Gouna FC, il rentre au Caire en 2010 où il retrouve son poste dans les buts d’Al Ahly. Depuis, il a remporté deux championnats et deux Ligues des champions consécutives, “jusqu’ici les plus grands succès de ma carrière”, selon l’intéressé.
D’une Coupe
du monde à l’autre
Pour ses débuts à Maroc 2013, son équipe a perdu son premier match contre le Guangzhou Evergrande FC. Battu à deux reprises sans pouvoir y faire grand-chose, Sherif Ekramy se montre malgré tout bon perdant. “Nous avons joué contre un adversaire solide. Nous avons beau tout donner, cela n’a malheureusement pas suffi”, regrette-t-il.
A leur décharge, les Diables Rouges et leur ange gardien ont débarqué au Maroc avec un manque évident de préparation. Le championnat est à l’arrêt, sans compter les problèmes financiers et politiques qui secouent l’Egypte. “Tout cela rend notre victoire en Ligue des champions et notre qualification pour le Maroc encore plus importantes”, juge l’international, qui a connu une grande déception lors du dernier tour des qualifications africaines pour la Coupe du monde de la FIFA 2014. Il a dû en effet s’incliner à six reprises lors du match aller face au Ghana (1:6), laissant les Black Stars s’emparer du billet pour le Brésil.
D’une Coupe du monde à l’autre, Ekramy aura une occasion de se consoler en affrontant le CF Monterrey pour tenter de décrocher la cinquième place d’une compétition dont Al Ahly est l’équipe qui a disputé le plus de matches dans l’histoire. Un petit pas de plus pour le gardien sur le chemin qui l’éloigne de l’ombre de son père.