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Les autorités locales et sécuritaires ainsi que les éléments de la Protection civile sont intervenues pour mener les opérations de recherche et de secours et prodiguer les premiers soins.
Il convient de rappeler que les élus USFP n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme à propos de la question des maisons menaçant ruine. Ainsi en est-il en janvier 2013 lorsque l’un des membres du Groupe socialiste à la Chambre des représentants avait appelé le gouvernement à faire montre de diligence en la matière et ne pas attendre qu’une nouvelle catastrophe survienne pour intervenir. Il a également estimé que cette problématique n’avait que trop duré, ce qui traduit un manque de volonté politique. «La question de l’éradication des maisons menaçant ruine n’a jamais été considérée comme l’une des priorités fondamentales de nos politiques publiques», avait-il affirmé en pointant du doigt le manque de vision prospective et de moyens d’intervention adéquats (Cf. notre édition du mercredi 9 janvier 2013). Lesquels semblent toujours manquer puisque le ministre de l’Habitat et de la Politique de la ville, Nabil Benabdellah, a semblé, en janvier dernier, reconnaître, à demi-mot, l’échec des opérations destinées à remédier à ce problème. Parmi les 43.000 unités de logements menaçant ruine, 4.000 seulement ont, en effet, été rénovées. Pour rattraper le temps perdu, le ministre a concocté un projet de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.
Devant les deux Chambres du Parlement, le ministre n’avait néanmoins pas caché, mardi 12 janvier 2016, les difficultés qui entravent les efforts visant à recaser 141.000 familles occupant des logements menaçant ruine. Il comptait y faire face par l’intermédiaire de ladite agence tout en expliquant la lenteur des interventions de son département par le manque de moyens et le coût élevé des interventions (Cf. notre édition du jeudi 14 janvier 2016).
Le ministre avait aussi souligné que ses services projetaient de régler le cas de 22.000 unités, sur les 43.000 menaçant ruine. En attendant que l’ensemble de ce parc soit traité, les effondrements de maisons et leurs lots de morts et de blessés continueront à égrener le quotidien de certaines de nos villes.