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Selon certains témoignages, le bâtiment, datant des années trente où vivent six familles, s’est écroulé comme un château de cartes. Deux enfants de la même famille ont été grièvement blessés, mais leur vie n’est pas en danger.
Il s’agit d’un garçon de 13 ans, blessé aux parties inférieures de son corps et sa sœur âgée de 20 ans, touchée à la colonne vertébrale. En revanche, leur mère, 40 ans, cadre bancaire, n’a pas survécu. Les éléments de la Protection civile, dépêchés sur place, ont mis plus de huit heures pour tirer son corps enseveli sous les décombres. Le manque de moyens adéquats a compliqué l’opération d’évacuation du corps.
Pourtant, la catastrophe a été frôlée de justesse. Six familles ont pu quitter l’immeuble à temps. Elles sont saines et sauves mais très choquées.
Ces sinistrés ont été évacués en raison du risque de l’effondrement total de l’immeuble. Certaines familles ont été relogées par les leurs, d’autres ont été accueillies chez des proches.
Concernant les raisons de l’écroulement de cet immeuble, les autorités locales avancent la thèse de la négligence et le non-respect des normes de sécurité relatives à l’utilisation des matériaux de construction.
Elles ont expliqué que ce drame est dû aux travaux de fouilles entrepris dans la parcelle voisine et qui auraient déstabilisé le mur porteur de la maison mitoyenne.
Certaines sources nous ont confié que les engins ont pénétré de 20 cm dans les fondations de la maison mitoyenne.
Ces mêmes sources nous ont affirmé que ni les services techniques de la préfecture d’Anfa ni ceux de l’arrondissement de Sidi Belyout n’ont été avisés de l’ouverture du chantier ni du démarrage des travaux. L’autorisation de construction et de démolition a été délivrée par le Conseil de la ville.
Pour les habitants sinistrés, cette tragédie aurait pu être évitée si la propriétaire du projet avait pris en considération les mise en garde des habitants et d’un chef de travaux qui a refusé de la cautionner dans ses desseins.
Contactée à plusieurs reprises, la propriétaire a refusé de les entendre. Pire, cette femme se vante de ses relations bien placées et de ces liens d’amitié avec le gouverneur d’Anfa.
Les sinistrés n’ont qu’un souhait : que justice leur soit rendue.