L'an dernier, des chercheurs britanniques ont demandé à 12 étudiants de sexe masculin de faire du vélo d'appartement tout en écoutant des morceaux populaires chez les étudiants. Dans un premier temps, il a été demandé aux douze jeunes hommes de pédaler à leur rythme, sans écouter la musique.
Par la suite, tous ont commencé à pédaler, cette fois-ci en écoutant les chansons, via des casques réglés à leur convenance. Pendant ce temps, l'équipe scientifique mesurait leurs rythmes cardiaques, leurs puissances développées, leurs cadences de pédalage...
A partir de là, l'équipe a décidé de ralentir ou d'accélérer de 10% le tempo des chansons écoutées, sans prévenir les étudiants. Les conclusions de l'équipe britannique sont sans équivoque: lorsque le tempo baisse, la cadence de pédalage baisse également. De même pour le rythme cardiaque, ainsi que la distance parcourue. Même leur ressenti personnel fluctue: moins la musique est rythmée, moins les étudiants disent aimer la musique.
A l'inverse, lorsque le tempo musical est augmenté de 10%, les cyclistes produisent, inconsciemment, leur effort: ils parcourent alors plus de distance, développent davantage de puissance sur un seul tour de pédale, et augmentent leur fréquence de pédalage. Néanmoins, la musique ne rend pas la pratique sportive plus agréable.
De tels relevés amènent l'équipe à penser, que «plus la musique est jouée rapidement, plus les participants acceptent, voire préfèrent, un plus grand degré d'effort».