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A noter qu’en Côte d’Ivoire, la fixation des tarifs des titres de séjour est régie par deux décrets, à savoir celui portant N° 2002-121 et daté du 27 février 2002 fixant la taxe relative à la délivrance des titres de séjour et celui daté du 13 juin 2002, portant le N° 2002-333 et fixant la taxe relative à la délivrance du titre de séjour aux Français en Côte d’Ivoire. Ce dernier stipule qu’en application du principe de réciprocité en matière de délivrance des cartes de résident aux ressortissants ivoiriens et français, le montant des taxes pour le titre de séjour est fixé à 150.000 francs CFA tout en précisant que les droits à payer par les religieux ou coopérants français sont fixés à 35.000 francs CFA.
Concernant l’entrée en vigueur de cette mesure, notre source nous a informés qu’il n’y a pas eu encore application de cette nouvelle mesure et qu’aucune date n’a été avancée pour ce faire. Les autorités ivoiriennes ont pourtant prévu que le titre provisoire de séjour, document d'identification délivré aux ressortissants des pays hors CEDEAO résidant régulièrement en Côte d'Ivoire depuis plus de trois mois, disparaîtra dès août prochain au profit de la carte de résident biométrique. Les services de l'Office national de l’identification (ONI) ont annoncé par la suite qu’ils ne recevront plus de demandes de titres provisoires de séjour à compter du 1er août alors que le 1er janvier 2018 avait été fixé comme date butoir au-delà de laquelle aucun titre provisoire de séjour ne sera plus valable. Cette décision a été entérinée en conseil des ministres réuni le 13 avril dernier et s'inscrit dans le vaste projet de mise en place du Registre national des personnes physiques (RNPP) assorti d'un identifiant unique pour chaque citoyen vivant ou de passage en Côte d'Ivoire.
Pour l’AMARECI, les rumeurs propagées par certains médias marocains risquent donc de porter atteinte à la bonne qualité et à la cordialité des relations entre les deux peuples. « Ce genre de rumeurs produit des effets néfastes au Maroc comme en Côte d’Ivoire et donne libre cours aux assertions les plus farfelues. Aujourd’hui, l’ambassade poursuit son travail de négociation et suit les procédures en vigueur. Espérons que les choses vont s’arranger d’ici peu », a conclu le chargé de communication de l’AMARECI.