Il ne faut pas trop leur demander à ces «bobardiers» qui ne sont en droit de lever, ne serait ce que le petit doigt, sans l’autorisation expresse de l’inénarrable Chengriha et consorts. Trop consternant, trop triste de voir ce peuple frère se débattre dans une misère noire alors que son sol regorge de richesses qui profitent à des dirigeants véreux.
Aussi ces ténébreuses créatures s’appliquent-elles à se focaliser sur «un ennemi» quitte à se l’imaginer. C’est là le meilleur moyen -le plus déplorable surtout- qui soit pour détourner l’attention du peuple. Sauf que cela ne marche pas à tous les coups. Et encore moins quand cet «ennemi» se trouve être un pays riche de son histoire et fort de ses institutions. De cette symbiose parfaite entre le Roi et le peuple.
Si ces troupiers ont choisi d’affamer leur peuple, ce n’est sûrement pas la faute du Maroc. Si aujourd’hui dans les villes et villages algériens, on doit patienter des heures entières, dans une file, pour pouvoir se procurer un litre de lait, le Maroc n’y est absolument pour rien. Ce n’est pas de notre faute, non plus, si les prix du gaz ont périclité ou si le dinar a de plus en plus l’air d’une monnaie de singe. Peut-être devrions-nous nous excuser auprès de ce voisin impertinent pour avoir fait le pari de persister dans la voie de la démocratisation et du développement.
De grands chantiers sont là pour en témoigner. De superbes réalisations aussi. Il n’y a qu’à voir du côté de nos provinces sahariennes. Devrait-on se désoler si, de par le monde, le Maroc se trouve consolidé dans son droit et sa souveraineté sur ses terres? Mais, il n’y a de pire aveugle qu’une junte sénile en mal de repères.
Par Mohamed Benarbia