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Après plus de deux ans d’accalmie, l’Ordre national des médecins fait à nouveau parler de lui. Et c’est le Comité de coordination national qui regroupe les organisations syndicales représentant les médecins des secteurs public, privé et universitaire, qui se charge de le faire. Ces derniers qui revendiquent la révision du projet de loi relatif à l’Ordre national des médecins, «déplorent le retard enregistré » dans la réalisation de ce projet.
Dans un communiqué rendu public, «ils condamnent l’atermoiement dont fait preuve l’actuel président de l’Ordre » qui aurait « failli à ses responsabilités».
Lesquelles se résument, comme le souligne le communiqué prévalant à sa nomination en décembre 2006, « à mettre en place durant cette période transitoire les conditions adéquates et s’empresser d’élaborer les textes juridiques nécessaires en vue de la révision de la loi actuelle portant gestion de l’Ordre national des médecins, et ce, dans l’objectif de moderniser cette institution professionnelle et améliorer sa rentabilité et son efficacité ».
Plus encore, ces derniers considèrent que ce retard « bat en brèche » les efforts déployés par le Comité de coordination durant ces deux dernières années en vue de proposer une nouvelle mouture de ce projet de loi, qui sera à même de moderniser cette institution, la démocratiser et la doter des moyens nécessaires à sa noble mission.
Les différents syndicats représentatifs des médecins dont la Fédération démocratique du travail, sont prêts à rehausser le ton et « relancer la lutte en vue d’arracher leur droit à une institution nationale forte et démocratique ».
D’un côté et selon une source proche du dossier au niveau de la présidence actuelle, l’on considère qu’il s’agit d’un long processus de dialogue entamé, il y a deux ans, qui tend à trouver une solution. Tout en écartant le terme « atermoiement », notre source parle d’un retard justifié eu égard à l’importance et à la complexité de la mission des médesins, celle de réviser une loi qui engage la profession durant les prochaines années.
Si un accord a été trouvé pour la grande majorité des axes discutés, seuls trois points semblent constituer une source de divergence. Et notre source de poursuivre que « les deux parties s’inscrivent dans une logique de dialogue et non de confrontation ».