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En effet, le mouvement a gagné en organisation, en maturité et surtout en crédibilité. La frilosité qui prenait le dessus, perd du terrain cédant la place à une curiosité constructive. On en veut pour preuve le rang des participants qui a sensiblement gonflé. Ainsi donc et encore une fois, toutes les franches de la population sont descendues dans la rue, scandant des slogans qui traduisent leurs diverses revendications aussi bien politiques que sociales.
Ce changement que tout un chacun appelle de ses vœux est une œuvre de longue haleine. Le processus est bien entamé certes, mais le chemin risque d’être jonché de divers obstacles plus insurmontables les uns que les autres. Pour que le mouvement ne perde pas de son ampleur, il va falloir maintenir la pression. A ce niveau, le rôle de la société civile, à travers les associations, et des partis politiques s’avère crucial.
Leur intervention doit se traduire par la transmission de tous les messages véhiculés par le mouvement voire leur vulgarisation afin de sensibiliser au mieux les masses populaires. Ces dernières constituent un acteur majeur parce qu’en les préparant et en les adoptant, on évolue vers la construction de l’édifice de démocratisation. Ne vont-elles pas, à travers les urnes, décider en partie de l’avenir politique du pays ?
Le climat est propice pour aller de l’avant et effectuer un bond vers un monde meilleur. Les ingrédients sont tous réunis, encore faut-il faire le bon choix afin que la recette soit réussie. L’objectif est de ne pas rater le coche.