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La délégation marocaine invitée par le Conseil Général de Loire-Atlantique était composée d’un collectif associatif qui est en partenariat depuis trois ans avec son homologue de Loire-Atlantique.
Les associations et institutions représentées sont fortement impliquées dans les problèmes de la violence contre les femmes, la protection de l’enfance, l’encadrement des enfants handicapés, des mères célibataires, les femmes rurales ouvrières ainsi que le CRDH régional.
Lors de ce Forum, quatre membres de cette délégation ont été sollicités pour intervenir dans des panels importants. Il s’agit de Saâdia El Bahi, présidente de l’Union de l’action féminine et parlementaire sur le thème «Droits des femmes et des filles dans le monde, conditions du développement durable». Zohra Bibou, facilitatrice du collectif et Omar Ouchik, président de la commune rurale Ait Amira ont abordé le thème «En quoi le droit des femmes et l’égalité de genre sont-ils des fondamentaux du progrès social?».
Quant à Mohamed Charef, président de la commission régionale du CNDH pour la région Souss-Massa, il a traité le thème : «Pour une approche territoriale de la démocratie et des droits humains».
En parallèle, plusieurs réunions de travail ainsi que divers débats ont été organisés par le Conseil Général de Loire-Atlantique. L’objectif est de renforcer les liens de partenariat entre la société civile de Loire-Atlantique et celle des provinces d’Agadir et de Chtouka. A ces réunions, ont participé également Aïcha Kadaoui, coordinatrice de l’Association Tazzanine, Meriem Belghiti, présidente déléguée de la Fondation Abbès Kabbage, Khadija Angade, présidente de l’Association Hayati, Fatima Souaf, membre du bureau de l’Association Femmes du Sud, Abdellah Boussif, trésorier de l’Association Rose du Sud et un membre de l’Association Oum El Banine.
Dans le cadre de ce forum, le tissu associatif gadiri a regretté l’absence d’accompagnement et de réel soutien du Conseil préfectoral d’Agadir qui est pourtant un partenaire du Conseil Général de Loire-Atlantique.
Les associations tiennent à souligner que certains responsables marocains des collectivités locales accordent peu d’intérêt au tissu associatif, ce qui ne permet pas à celui-ci de se positionner en réel partenaire dans les relations internationales. Pourtant, les associations composant ce collectif agissent toutes dans une logique d’un véritable partenariat et non dans une tradition malheureusement bien connue d’assistanat qui a largement montré ses limites et porté atteinte à la réputation du tissu associatif marocain.
Les acteurs associatifs doivent s’inscrire aux côtés des élus pour assurer la défense des droits humains et participer à un véritable développement durable à travers une réelle démarche participative.