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«Quand on parle des modes de financement du terrorisme, on pense souvent au pétrole. Mais la drogue constitue le moyen le plus important», a affirmé Julián Pérez, directeur du programme.
Dans une émission intitulée «Le jihad et la route de la drogue», l’on dévoile que ce groupe terroriste profite de trois routes maritimes de la drogue.
Il s’agit premièrement de la route dite de «La Méditerranée». Daesh utilise des navires pour transporter du hachich jusqu’en Espagne en passant par la Syrie, la Turquie et Gibraltar. Selon des agents de la douane, plus de 150 tonnes de hachich d’une valeur de 300 millions d’euros ont été saisies cette année.
La deuxième route est celle du Sud-Nord, reliant l’Afrique et le pays ibérique. « Cette route est plus connue que toutes les autres. Elle est utilisée par les trafiquants de drogue pour introduire jusqu’à 500 tonnes de hachich depuis le Maroc. Grâce à ce trafic, le groupe terroriste islamiste obtient de l’argent qu’il utilise dans le recrutement de nouveaux combattants », a assuré le site web espagnol « Vertele ».
La troisième route est celle que le groupe jihadiste utilise pour transporter de la cocaïne depuis la Colombie en Amérique latine jusqu’à l’Afrique occidentale. De cette route, Daesh tire le plus de bénéfice. Ainsi «les seigneurs de la drogue, membres de la mouvance jihadiste, contrôlent-ils d’une main de fer n’importe quelle quantité de cocaïne qui sort ou entre dans les ports qu’ils contrôlent. De cette façon, ils reçoivent un «impôt» que Daesh utilise pour augmenter son capital. Le leader qui contrôle la route du parallèle n°10 est «Mister Malboro», un terroriste dont les Etats-Unis ont mis la tête à prix en offrant 5 millions d’euros pour sa capture. Le gouvernement français le considère, lui aussi, comme le responsable des derniers attentats au Mali», a affirmé la même source. «Mister Malboro» auquel fait allusion ce reportage n’est autre que l’Algérien Mokhtar Belmokhtar alias Laouar ou Khaled Abou Al-Abbas. En juin dernier, les Etats-Unis avaient confirmé que ce terroriste a été la cible d’une frappe aérienne américaine en Libye. Mais ils n’ont pas confirmé sa mort.
Par ailleurs, un rapport publié hier par IHS affirme que le financement de Daesh provient des «prélèvements forcés» imposés dans les zones sous son contrôle, selon l’agence espagnole EFE.
Le rapport estime que les «revenus» mensuels de Daesh en 2015 avoisinent les 80 millions de dollars dont 50 % proviennent des «impôts» ou de la confiscation des biens, alors que 43 % proviennent de la vente du pétrole.
«Contrairement à Al Qaïda, Daesh ne dépend pas de donations extérieures de crainte d’être soumis à leur influence», a expliqué Columb Strack, analyste du consultant privé, IHS.