-
Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Intervenant lors d’un colloque organisé par le Réseau des parlementaires marocains contre la peine de mort sous le thème «Le Parlement, la réforme pénale et l’abolition de la peine de mort», M. Lachguar a souligné qu’il est nécessaire d’examiner cette question à la lumière des différents indicateurs au niveau national qui vont dans le sens de l’abolition de cette peine.
Parmi ces indicateurs, relève M. Lachguar, «la non application de la peine de mort depuis 1993, la grâce Royale accordée aux condamnés et leur nombre qui ne dépasse pas les 125 personnes».
Pour sa part, le délégué interministériel aux droits de l’Homme, Mahjoub El Hiba, a fait savoir que le Royaume s’est engagé dans la protection et la promotion des droits de l’Homme qui constituent désormais un choix stratégique irréversible, soulignant la nécessité d’abolir la peine de mort qui est à même d’impacter positivement la philosophie de la sanction.
De son côté, Richard Sédillot, membre du conseil d’administration de l’Association française «Tous contre la peine de mort», a indiqué que «le Maroc est un pays leader dans le domaine des droits de l’Homme dans la région et il n’est pas envisageable de continuer d’appliquer cette peine».
Pour Khadija Rouissi, coordinatrice du Réseau des parlementaires contre la peine de mort au Maroc, l’Etat de droit prend tout son sens avec l’abolition de la peine de mort et la rupture avec l’interprétation archaïque de la notion de sanction qui prône la nécessité d’une punition immédiate, mortelle ou douloureuse.
Le bâtonnier Abderrahim Jamaï, coordinateur de la Coalition marocaine contre la peine de mort (CMCPM) a exprimé, quant à lui, son refus de toute discussion «politicienne» autour de cette question, appelant à adopter une approche saine conformément aux dispositions de la Constitution qui mettent l’accent sur la primauté des conventions internationales, sur l’intégrité physique et le droit à la vie.
Selon lui, la mondialisation de l’abolition de la peine de mort est plus importante que la mondialisation économique ou la mondialisation de la communication. D’après lui, la mondialisation de l’abolition de la peine de mort est une mondialisation des principes humanitaires qui n’ont d’autres objectifs que protéger l’être humain.
L’ambassadeur de l’Union européenne au Maroc, Robert Joy, a émis l’espoir de voir le Maroc, qui a toujours été leader en matière des droits de l’Homme, être le premier pays dans la région qui abolit la peine de mort.
Il a réaffirmé, à cette occasion, les positions de l’UE plaidant pour l’abolition de cette peine, souhaitant que le Maroc va voter en faveur de la résolution moratoire de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’application de la peine de mort.