-
Casablanca rejoint le réseau mondial C40 des villes engagées dans des actions climatiques
-
Débat à Salé sur l'importance de la loi sur les peines alternatives dans le système pénal national
-
Clôture à Fès des travaux de la 6ème session ordinaire du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains
-
Une conférence à Marrakech explore le rôle des instances de gouvernance dans la protection des droits et libertés
-
Célébration à Tanger du centenaire de l’adoption de la législation régissant la profession d’avocat au Maroc
Devant les étudiants et une pléiade d’universitaires et chercheurs en droit et sciences politiques, le responsable ittihadi a rappelé que le Maroc n’est pas un Etat qui a émergé du néant mais date de plusieurs siècles, s’appuyant sur «des institutions fortes et pérennes, en mettant en avant que «le grand projet de réforme» qu’a initié Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’a pas été enclenché par une nouvelle réforme constitutionnelle, mais par celle de base, fondée sur l’épuration «de tous les dossiers de ce qu’on appelle communément les années de plomb».
Driss Lachguar a indiqué que le Souverain a lancé nombre de signaux au cours de la multitude de tournées qu’il a entreprises à travers les différentes régions du Royaume, avec des portées fortes et éloquentes.
A cet égard, le Premier secrétaire de l’USFP a précisé que parmi les premières visites effectuées par Sa Majesté le Roi, l’on peut évoquer celles à la ville d’Ouazzane pour son cachet spirituel et celle à la zone d’Ajdir pour ses attaches amazighes, ce qui a contribué à l’ouverture du chantier de la culture amazighe.
Par ailleurs, l’orateur n’a pas manqué d’évoquer les séquelles des années de plomb, les conclusions des travaux de l’Instance équité et réconciliation de même que les travaux relatifs à la modernisation du statut de la famille…
D’autre part, concernant le dossier de la Cause nationale, le dirigeant du parti des forces populaires a mis en avant les réalisations acquises par le fait de l’action déployée par Feu Sa Majesté le Roi Hassan II qui a joué un rôle crucial en faveur de l’ultime objectif de la libération et l’unité du pays.
« C’est qu’au moment où nous abordions la question du Sahara marocain, nombre d’Etats à travers le monde étaient détruits et nombre de pays se fracturaient… », a-t-il fait observer en évoquant à titre d’exemple le cas de la Yougoslavie et d’autres pays ayant été fracturés et divisés dans diverses régions du monde.
«Aujourd’hui, a affirmé le tribun ittihadi, nous sommes en mesure de conclure que nous avons émergé du tunnel après l’adoption de l’initiative du projet d’autonomie qui nous a procuré un exutoire sur le plan des relations extérieures (…)», ajoutant que «nous vivions, après notre retrait de l’organisation de l’Unité africaine, sous pression et attendions la décision du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies concernant notre Cause nationale… sans oublier le déploiement et l’acharnement du ministre algérien des Affaires étrangères et de la Diplomatie de la junte algérienne dans les arcanes des organisations internationales et continentales… ».
Là-dessus, le Premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires a exprimé la fierté et la joie du triomphe procurées par les efforts consentis par Sa Majesté le Roi et grâce à la stratégie de l’initiative de l’autonomie « en tant que formule définitive quant au traitement du dossier du Sahara »…
D’autre part, Driss Lachguar, en passant en revue les réalisations ayant été acquises du fait de « la révolution douce », a évoqué l’exemple de dizaines d’instances des droits de l’Homme et d’organisations de la société civile qui jouissent d’ores et déjà de l’attribut de l’utilité publique alors qu’elles étaient souvent interdites.
« En d’autres termes, s’est-il rejoui, nous nous sommes introduits dans une nouvelle ère de liberté, ce qui a abouti à la révision de la régionalisation avancée, outre la réforme constitutionnelle et la procédure suivie … ».
Dans cette même veine, l’orateur a relevé que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, depuis son intronisation en 1999 et jusqu’en 2011 (nouvelle Constitution) n’a cessé de mener une réforme de base et de fond douce et institutionnelle se rapportant notamment « aux libertés, aux droits de l’Homme et à la modification du cadre politique des collectivités locales et des élections, ce qui a débouché, en fin de compte sur la révision globale de la Constitution »(…)
Rachid Meftah