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A l’entame de son intervention, Driss Lachguar a exprimé sa solidarité inconditionnelle avec les enseignants stagiaires et dénoncé le recours à la violence disproportionnée et la répression féroce dont les enseignants stagiaires ont fait les frais, le jour même de la conférence, appelant le gouvernement à prendre ses responsabilités et à mesurer « le grave impact » que cela pourrait avoir sur la stabilité sociale du pays. Le Premier secrétaire de l’USFP, a également rappelé que la date du 20 février 2011 qui a vu la naissance d’un mouvement éponyme et celle du 9 mars de la même année, jour du discours Royal annonçant les réformes constitutionnelles, ont été des dates marquantes de l’édification du Maroc nouveau, puisqu’elles ont mis sur le tapis la lancinante question de la gouvernance du pays. Selon le Premier secrétaire du parti de la Rose : «Le Roi a répondu aux revendications de la dynamique contestataire du 20 février par son discours historique du 9 Mars, en traçant les grandes lignes de la nouvelle Constitution, qui répartit les pouvoirs et les fonctions ainsi que les responsabilités entre les institutions de l’Etat, choses que nous avons considérées comme annonciatrices de la nouvelle ère».
Driss Lachguar a également considéré que le coût induit par les 7% de déficit économique enregistré en 2012 a été fort faible « si l’on prend compte de ce qui s’est passé dans la région, notamment le passage d’un Printemps arabe pacifique à des guérillas qui font couler le sang jusqu’au jour d’aujourd’hui, et dont on ne voit toujours pas les signes d’une probable résolution ».
Il a, par ailleurs, exprimé sa déception quant aux résultats des élections communales et régionales du 4 septembre, soulignant que « ce qui est à craindre, c’est que notre pays avec toute sa diversité, soit peint en deux couleurs, une pour les villes, et une autre pour le milieu rural », ajoutant que l’USFP est un parti qui a toujours œuvré pour l’intérêt du peuple marocain, et que son histoire est porteuse de sacrifices et de luttes visant à faire du Maroc un exemple de démocratie. Et c’est dans cet esprit que « le parti sera disposé à dialoguer et à collaborer avec les différents acteurs de la scène politique pour continuer sur cette voie, qui est celle de l’Etat de droit, de la justice et de la démocratie », a-t-il précisé.
De son côté, Nabil Benabdellah a affirmé «qu’il est indispensable plus qu’auparavant, que les différents acteurs civils, économiques et politiques dialoguent entre eux avec maturité et responsabilité, pour arriver à servir au mieux l’intérêt public », expliquant que le bilan des quatre années de l’expérience gouvernementale a été « satisfaisant » compte tenu « des grands obstacles auxquels nous avons dû faire et, surtout, de certaines composantes qui tendent à contrôler la décision politique par des moyens non constitutionnels et illégitimes ». Il a également ajouté que « cette expérience gouvernementale aurait pu être plus forte si les partis de la Koutla avaient maintenu leur union », et que maintenant « il est très bénéfique de débattre de ce qui s’est passé durant les quatre années écoulées, pour pouvoir se mettre d’accord sur une vision claire de l’avenir du pays ».
De sa part, Hamid Chabat a qualifié le bilan gouvernemental de « moyen », tout en le considérant « comme un point de départ pour un avenir meilleur ». Le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal a, en outre, précisé « que ce dont nous avons besoin maintenant, c’est d’un débat responsable, détaché des calculs partisans et focalisé sur la mise en œuvre d’un programme au service du peuple marocain ». Il a également dénoncé l’usage de la violence contre les enseignants stagiaires, notant que « la sécurité ne doit pas être synonyme de matraque ! ». Il a conclu en assurant que « cette rencontre réunissant les partis de la Koutla avec un ministre du PJD dans le cadre d’un débat public constitue un message dont il faut tenir compte, pour faire face à tous ceux qui mènent une guerre sale dont le but est de creuser un fossé entre le peuple marocain et les partis politiques nationaux », soulignant que « ces partis sont encore capables de jouer leur rôle au profit des Marocains et que ces derniers n’ont jamais cessé de leur faire confiance ».
Quant à Mustapha El Khalfi, il a considéré que le bilan gouvernemental est positif, dans la mesure où plusieurs grandes réformes ont été réalisées au cours des quatre années écoulées tels que « la couverture sociale, la réforme des retraites et de la caisse de compensation, le soutien aux veuves, la baisse des prix des médicaments, le RAMED, l’extension de la couverture médicale aux étudiants, l’augmentation du montant des bourses, la promotion de l’entreprise nationale, l’opérationnalisation des dispositions de la nouvelle Constitution en termes de lutte contre la corruption, de remboursement des dettes de l’Office national de l’électricité, entre autres dossiers que les gouvernements précédents n’ont pas eu suffisamment de courage d’ouvrir ».
Concernant les élections du 4 septembre, El Khalfi a estimé que le peuple marocain « a eu son mot à dire » et qu’elles se sont déroulées « dans un climat de transparence et de légalité ». Le ministre a conclu son intervention en affirmant que « notre pays avance économiquement, socialement et politiquement, et cela n’empêche pas de dire qu’il y a encore de grands défis à relever ».