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Le Premier secrétaire de l’USFP a appelé, dans son allocution, le président du Rassemblement pour le Mali à œuvrer pour le renforcement de la coopération entre les deux partis surtout en ce qui concerne « le rôle que peuvent jouer le Maroc et le Mali pour contrer les mouvements séparatistes, les réseaux de trafic de drogue dans la région sahélo-saharienne, et à élaborer une vision commune pour la stabilité, le développement et la sécurité de cette région ».
Les positions des deux partis, a ajouté Driss Lachgar, doivent être coordonnées au niveau de l’Internationale socialiste. De même que les partis progressistes et socialistes dans cette même région doivent se constituer en réseau, a-t-til précisé.
Selon Driss Lachgar, les relations fraternelles entre le Maroc et le Mali, ne datent pas d’aujourd’hui. Elles remontent, dit-il, au 14ème siècle, rappelant que plusieurs familles maliennes se trouvent être d’origine marocaine comme les familles Ben Barka, El Amrani, Naciri…
En ce qui concerne la situation politique au Mali, le dirigeant ittihadi a confirmé l’attachement du Maroc à l’unité territoriale des pays africains comme c’était le cas quand le Mali a été victime en 2012 d’une tentative de sécession en 2012.
Par ailleurs, Driss Lachgar a évoqué l’expérience marocaine au niveau de la justice transitionnelle et l’IER qui peut être prise comme modèle dans le processus en cours de réconciliation au Mali.
De son côté, Ibrahim Boubacar Kéïta, ancien premier ministre et candidat à l’élection présidentielle du 28 juillet prochain, a affirmé la volonté de sa formation politique de consolider davantage ses liens avec l’USFP pour servir les intérêts communs des deux peuples.
Il a, en outre, salué le soutien apporté par le Royaume durant la crise malienne, rappelant que le Maroc a été parmi les premiers pays à envoyer des aides humanitaires au peuple et aux réfugiés maliens déplacés dans les pays voisins. Le président du Rassemblement pour le Mali a, d’autre part, fait savoir que «le principal pari devant les Maliens aujourd’hui consiste en la reconstruction de l’Etat et ses institutions à travers la lutte contre la corruption, la pauvreté et la marginalisation ainsi que le renforcement du processus de réconciliation nationale».