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Ainsi, Driss Lachgar membre du B.P. de l’USFP, accompagné de Jamal Rhmani, Rachida Benmassoud, Hanane Ryhab, Fanida Ou Benaïssa, Amina Belwahidi, Latifa Ziouani et Hayat Barakate, a animé un meeting, au stade Ahmed Choukri. Il a affirmé que le projet de nouvelle Constitution a été au-delà des attentes des partis politiques.
Après avoir donné un aperçu historique du Maroc depuis son indépendance, M. Lachgar a fait un survol sur les conditions à l’origine de la promulgation des Constitutions de 1962, 70, 72, 92, et 96, pour mettre en exergue l’ambiance qui prévalait lors des débats « en dépit des oppositions des uns et des autres, des positions des ennemis de la démocratie, du changement, nous avons toujours été unanimes quant à la cause nationale, notamment l’affaire du Sahara ». Et d’ajouter : «Nous avons dit « oui » à la Constitution de 96 puisqu’elle répondait aux propositions de notre parti. »
« C’est pourquoi, ajoute Driss Lachghar, que Sa Majesté le Roi, dans son discours du 9 mars dernier, a appelé tout le monde à asseoir la démocratie, moyennant l’ouverture d’un dialogue national avec toutes les organisations partisanes, syndicales et avec la société civile, en créant la Commission du suivi politique et la Commission consultative qui a reçu plus de 185 mémorandums, sans oublier que les citoyens ont mis la main à la pâte via Internet pour la constitution de la première mouture du projet de Constitution ».
M. Lachgar n’a pas manqué de rappeler, lors de ce meeting, le danger qui guette le pays, notamment de ceux qui font des mains et des pieds pour fausser le parcours de notre pays. « Le Maroc a connu le multipartisme depuis les années 60. Le Maroc a connu des grèves et élections… C’est pour cela que le Maroc a réalisé des exploits au cours des années 70, 80 et 90 en instituant les communes, le Parlement… Nous avons connu des hauts et des bas ; mais nous avons appris ce que veut dire, ce que signifie la démocratie. », a-t-il souligné. « Aujourd’hui, avec la nouvelle Constitution, les droits des citoyens sont au-dessus de tout. « La leçon que nous devons retenir de ce texte constitutionnel, est celle de la responsabilité : le gouvernement est responsable devant le Parlement, et le Parlement sera habilité à légiférer», a-t-il ajouté.
Hayate Barakat, membre du Secrétariat national du secteur féminin, a, quant à elle, mis en exergue, les points positifs de la nouvelle Constitution, surtout la place de la femme dans la gestion des affaires publiques en soulignant que « les partis politiques doivent s’inspirer de la nouvelle Constitution pour mieux asseoir l’égalité entre la femme et l’homme ».
Le stade Ahmed Choukri, d’une seule voix a répété : « Le peuple dit « oui à la Constitution ! ». Le Bureau politique de l’USFP a rassuré les citoyens de Doukkala - Abda de continuer le combat pour l’institution d’un Etat de droit pour un Maroc nouveau.