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Le Premier secrétaire du parti de la Rose s’est dit maintenant être le Premier secrétaire de tous les Ittihadis et que les réactions étaient normales au vu des différences des plateformes proposées et des orientations en lice. « Nous n’avons pas permis l’ingérence dans les affaires de notre parti à l’époque des tortures et des années de plomb, comment l’accepterions-nous aujourd’hui ? Celui qui n’admettrait pas ce fait n’a pas de place parmi nous», a indiqué Driss Lachgar.
Concernant les rumeurs qui ont circulé à propos de tensions entre le Premier secrétaire et le Groupe socialiste à la Chambre des représentants, Driss Lachgar a nié en bloc toutes ces allégations précisant qu’aucun député ittihadi ne s’est retiré de la réunion de la commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme. « On est trois députés dans cette commission et nous étions ensemble pour défendre une proposition de loi concernant la création de l’instance des affaires de l’Etat pour combattre la prévarication. Projet qui a connu une résistance de la part du gouvernement », a précisé le Premier secrétaire de l’USFP. Au sujet de la réunion avec le Groupe socialiste à la Chambre des représentants, Driss Lachgar a affirmé qu’il s’agit d’une rencontre que le parti a l’habitude d’organiser avec tous les secteurs du parti tels que le secteur syndical, la Chabiba, le secteur de la femme ou autre. Et qu’il ne s’agissait pas d’une séance de réconciliation comme cela a été rapporté par certains médias, mais d’une réunion pour préparer la prochaine session printanière du Parlement. Dans ce sens, le Premier secrétaire s’est dit surpris par les rumeurs d’une certaine presse et précisé qu’il a été élu pour gérer l’USFP et non se consacrer à comprendre les motifs d’un chroniqueur ou les idées d’un article d’un journaliste. A une question sur la régression de la masse électorale de l’USFP, le Premier secrétaire a reconnu ce fait expliquant que ce recul est normal dans la mesure où le passage au gouvernement et la gestion de la chose publique durant trois mandats sont les raisons que l’USFP a déjà diagnostiquées, d’où le choix de se positionner dans l’opposition. « C’est pourquoi l’alternance a été créée », a-t-il conclu.
Par ailleurs, le Premier secrétaire a émis des doutes et a exprimé des inquiétudes sur la politique du gouvernement Benkirane démontrant que les réformes constitutionnelles et politiques semblent aller vers l’avortement car l‘Exécutif n’assume pas ses responsabilités. «Au lieu de mettre en application plusieurs projets de loi stipulés dans la Constitution, le gouvernement a pu mettre en œuvre un seul projet, c’est celui de la désignation dans les hautes fonctions», s’est exclamé Driss Lachgar.